Leman Russ : le modèle TethVI

Pas à pas : modifier un Leman Russ

Le modèle TethVI


Avec la modernisation du Leman Russ par Games Workshop en 2009, j’ai acheté la version démolisseur, et donc été amené à adapter les conversions réalisées sur l’ancien modèle à la nouvelle maquette. En effet, si l’allure d’ensemble ne change guère, beaucoup de détails de montage ont été revus dans un objectif de simplification qui est très positif, mais ne simplifie pas forcément le travail du bricoleur : trappes latérales moulées dans la masse, emplacement des chenilles gravées dans les flancs, grille moteur moulée avec la caisse… Le vrai changement concerne toutefois la tourelle, devenue nettement plus volumineuse, ce qui est très bien, mais hélas incompatible avec l’ancienne caisse.

Le point le plus positif de cette mise à jour concerne tout de même l’armement, avec enfin des armes de caisse et de tourelle réellement modulaires.

L’idée de la conversion est donc de conserver l’esprit du modèle précédent en reprenant les même modifications. Je ne reviendrai donc pas sur la modification du train de roulement ou les blindages supplémentaires pour lesquels pas la technique reste la même, pour me concentrer sur les aspects spécifiques ajoutés sur ce char précis.

J’ai repris l’idée de l’inversion des postes de tir et de conduite à l’avant, mais pour plus de simplicité j’ai simplement poncé l’ensemble du glacis pour le recouvrir par un rectangle de carte plastique dans lequel ont été découpées les ouvertures. Cela donne une silhouette un peu plus moderne au char et oblige simplement à imaginer des moyens de vision différent des épiscopes rotatifs du modèle précédent. j’ai opté pour deux blocs fixes figurés par des bout de plastique transparent placés sous une cornière . Notez que la plaque de fixation de la tourelle vient de l’ancienne version, il m’en restait de conversions précédentes.

J’ai repris l’idée de l’inversion des postes de tir et de conduite à l’avant, mais pour plus de simplicité j’ai simplement poncé l’ensemble du glacis pour le recouvrir par un rectangle de carte plastique dans lequel ont été découpées les ouvertures. Cela donne une silhouette un peu plus moderne au char et oblige simplement à imaginer des moyens de vision différent des épiscopes rotatifs du modèle précédent. j’ai opté pour deux blocs fixes figurés par des bout de plastique transparent placés sous une cornière .

Au niveau des garde-boue, j’ai réduit un peu plus la hauteur des trains de roulement de manière à pouvoir placer deux coffres sur le modèle adopté pour mes Chimères. Notez aussi que ces garde-boue débordent un peu plus sur l’avant et sur l’arrière, ce qui permet de faire des retour verticaux à l’avant que je trouve plus esthétiques. Le capot moteur est coupé en biseau comme sur le modèle précédent.

Le garde-boue est prolongé à l’arrière aussi ce qui allonge un peu le char. J’ai gardé les bouchons blindés pour le réservoir, par contre j’ai changé les trappes de ventilation blindées pour une simple grille qui peut correspondre à une adaptation locale pour régler des problèmes de ventilation récurrents en milieu chaud. J’ai aussi ajouté un galet de rechange imaginée lors de la réalisation de mon Atlas, après tout un char sans galet de rechange cela n’existe pas! Il s’agit simplement d’une roue de l’ancienne maquette que je coupe en deux.

La grille de ventilation est réalisée selon la méthode du bloc que je trouve la plus simple pour ce genre d’exercice : on colle alternativement des rectangles de carte plastique de 1mm et de 0,5mm d’épaisseur (ces derniers plus larges que les précédents) puis on ajuste le tout par un vigoureux ponçage sur un marbre, en prenant soin de présenter fréquemment la pièce dans l’emplacement prévu pour être certain de ne pas en faire trop.

Parmi les idées par forcément très judicieuses essayées ici, une tentative de rendre les barbettes latérales modulaires. J’ai utilisé comme toujours un tube de coton-tige pour comme tenon en perçant un trou dans le flanc de la coque. Malheureusement l’absence de guide sur le côté du char fait que l’ensemble, raisonnablement solide au demeurant, a du mal à se positionner dans l’axe du char, si bien que j’ai été obligé d’ajouter deux tenons pour corriger cela. J’ai utilisé des bout d’épingles de couturière pour les réaliser. Au total le système s’est révélé efficace, mais trop délicat à mettre en oeuvre pour que j’en sois vraiment content. il faudra que je trouve autre chose.

Le système en place : les traces de perçage sont poncées soigneusement ou couverte par des volets mobiles. Sur les barbettes, je préfère remplacer les rivets d’origine par de nouveau réalisés avec le Punch&Die, car le joint de moulage est mal placé à cet endroit.

Sur ce char, j’ai aussi remplacé la fixation de la tourelle par une pièce découpée dans la tourelle d’un ancien modèle.  Il s’agit ici d’un choix totalement personnel : j’avais ces pièces en stock et je voulais autant que possible que mes tourelles de Léman Russ soient interchangeables.

Le char est ici équipé de l’ancienne tourelle. J’en ai monté un exemplaire supplémentaire pour pouvoir, le cas échéant engager le char comme un Leman Russ ordinaire. Ce modèle inaugure aussi le montage d’un missile traqueur sur mes blindés : les deux cornières blanches sur la gauche de la tourelle permettent de glisser le rail de lancement et son missile. Il a juste fallu poncer un peu le rail pour pouvoir l’installer. Je compte équiper progressivement tous mes chars de ce système.

Le char terminé avec sa couche de base de bleached bone et un premier lavis fait avec un mélange de noir et de scortched brown. La mitrailleuse, comme tout l’armement, reste amovible.