Le modèle de la Valkyrie se prête bien a un tas de petite modifications qui permettent de personnaliser chaque appareil, le seul problème de la boite étant peut-être que les pièces nécessaires à la réalisation du modèle Vendetta ne sont pas offertes par Games Workshop. Pour le reste, l’essentiel des modification que j’ai pu apporter à la maquette, tiennent à des choix esthétiques tout à fait personnels : dans l’ordre, l’installation d’un vrai train d’atterrissage et le passage du biplace au monoplace.
Comme sur des roulettes
Games Workshop a choisi de mettre ses volants sur des patins, ce qui donne à la Walkyrie un air affalé sur le sol qui ne m’a jamais beaucoup plu, même pour compte tenu de la capacité de décollage vertical. La maintenance, le service des bases, le camouflage et le desserrement des appareils impose de pouvoir déplacer les appareils et quoi de mieux pour cela que de bonnes vieilles roues!
J’ai pas mal réfléchi au choix dans se domaine avant d’opter pour un train tricycle fixe sur le modèle des hélicoptères qui me paraissait mieux correspondre à l’esthétique de l’appareil. Dans la mesure où j’essaie de conserver le maximum d’éléments de la gamme Games, je suis parti des petites roues des vieux truks. Comme elles sont assez importantes, il faut se battre un peu pour les adapter à un volant.
Le logement de la roue avant vient se placer sous le poste de pilotage sur une cloison de carte plastique collé à l’intérieur de la carlingue. L’installation de la roue se faisant par glissement, cela impose aussi d’échancrer l’avant, ce qui permettra en outre d’installer par la suite un armement de proue, canon laser ou multi laser.
La roue est tenue par une jambe réalisée à partie de deux épaisseurs de carte plastique qui seront complétées ensuite par un axe et quelques câblages. Il est possible de meubler aussi le logement du train avec des boites ou des réservoirs, mais honnêtement, très peu de ces accessoires seront visibles sur le modèle terminé.
Les deux jambes du train principal sont réalisées à partir de reste de grappes, d’une longueur de trombone et d’une portion de tube. L’avantage est de disposer de pièces suffisamment solides pour supporter le poids de la maquette.
L’installation se fait sur deux pièces collées sur la carlingue et percées pour permettre une mobilité de la fourche. Bon honnêtement j’ai un moment pensé faire une suspension fonctionnelle, mais j’ai renoncé à pousser jusque-là. Par contre, cette mobilité permet de faciliter le réglage définitif et d’éviter d’avoir un modèle bancal. A la fin du montage les angles sont arrondis pour s’intégrer au profil de la caisse.
La jambe de force est collée sur l’emplanture de l’aile, un petit trou borgne dans le train permet d’assurer un positionnement stable et solide. Un peu de fil de cuivre enroulé autour de la section métallique figurera le ressort de suspension. Quand j’étais dans l’idée du train fonctionnel, le perçage complet de la fourche permettait d’assurer la mobilité.
Un monoplace de combat
Je ne sais pas pourquoi, quand j’ai découvert la maquette j’ai eu envie de convertir le modèle biplace en monoplace. Le choix d’origine est très réussi pourtant et tout à fait classique dans l’esprit des hélicoptères de combat contemporain, mais mon esprit de contradiction étant ce qu’il est, je voulais ma « Valkyrie » à moi, et comme j’avais évoqué un appareil appelé « Gerfaut » dans l’histoire des trimardeurs du Nevo, il était assez facile de faire le lien.
La conception du modèle se prête assez bien à ce genre de jeu, puisqu’il suffit d’araser l’emplacement des postes et de combler la place avant avec de la carte plastique. Si l’on prend soin de faire la découpe en fonction de la verrière, le travail est très rapide, le seul point sur lequel il faut être attentif est l’arrière du fuselage dont il faudra modifier très légèrement l’angle. Cela fait, l’intérieur d’origine d’ajuste tout seul, inutile de se casser la tête à fabriquer un nouvel habitacle.
Un armement modulaire
Les règles prévoient deux variantes de l’appareil : le transport Valkyrie et l’antichar Vendetta. Je dois dire que j’ai été un peu déçu de ne ps trouver les options dans la boite, d’autant que la Vendetta ayant les mêmes capacités d’emport, on se demande pourquoi s’en priver sauf cas de grave disette de points d’armée… Par contre cela implique de prévoir la modularité des armements pour pouvoir passer d’une variante à l’autre… et de trouver pas moins de six canons laser!
J’ai choisi de jouer sur trois zones différentes pour embarquer cet armement : le nez, les flancs du poste de pilotage et enfin les ailes.
Pour le nez d’abord, j’avais dégagé un espace destiné à glisser le train avant, il n’est du coup pas très difficile d’y ajouter les armes. Selon les variantes mon appareil peut emporter soit deux canons laser soit un multilaser, soit un projecteur dont la fonction est purement décorative. Les pièces sont récupérées ici ou là et collées sur un bâti en carte plastique qui vient s’insérer dans le nez de la bête.
Au niveau des ailes, la conversion est encore plus simple : j’avais acheté une grappe supplémentaire de Prédator vendue par GW pour le Landraider Terminus, il a donc été facile de prélever deux laser de tourelles latérales et de les adatper en creusant dans la partie supérieure des blindages un logement rectangulaire de la taille des pods d’origine. L’ajustage se fait au cutter de manière à ce que les armes se fixent légèrement à force et ne risquent pas de tomber à la moindre sollicitation. Notez au passage que la modification du train d’atterrissage s’est aussi soldée par l’élimination des réacteurs sous les ailes et leur remplacement par une simple tôle.
Cela s’accompagne d’une légère modification des armes embarquées de la Valkyrie : les supports sont percés de deux trous dans lesquels je colle deux petits bouts de cure-dents. Là aussi, la fixation se fait légèrement à force.
Sur les côtés du cockpit enfin, la modification est un tout petit peu plus complexe : deux logements sont percés dans la cloison du compartiment cargo pour servir de fixation aux pièces nouvelles qui sont soit deux laser de Predator pour le Vendetta, soit les pièces d’origine pour la Valkyrie.
A ce stade la conversion est terminées, mis à part deux ou trois détails plus esthétiques que réellement nécessaires que je n’ai pas pensé, bêtement, à photographier en cours de montage : déflecteurs latéraux, verrière mobile etc etc… Cela étant rien n’empêche d’aller beaucoup plus loin avec ce modèle qui offre pas mal de possibilités de transformation ou de détournement. J’ai un projet de Vulture, dans les limbes pour l’instant, mais ce n’est que partie remise…