Epaves et ruines : un bastion détruit

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Parmi les idées modélistes qui me reviennent régulièrement, la matérialisation des épaves est une des plus fréquentes. Je ne sais pourquoi je trouve intéressant d’avoir sur la table des vestiges témoignant de l’ampleur des combats, au point d’avoir parfois vaguement caressé l’idée de matérialiser la présence des des soldats tués, juste pour ce faire une idée : il me semble que cela donnerait une toute autre ambiance à nos tueries!

Sans aller jusqu’à cette dérive macabre, matérialiser la destruction des bastions permet aussi de créer des décors intéressants pour scénariser les parties et l’emploi de bases modulaires facilite les remplacement des pièces . Du coup, je me suis lancé.

Bunkerdetruit04Comme je ne voulais tout de même pas acheter un modèle juste pour le détruire, je suis parti de morceaux de carton plume collés sur une base en carte plastique de la taille exacte des bastions d’origine. L’avantage de ce genre de matériau est qu’il se travaille facilement et que les dégâts, impacts, fissures et autres dommages s’obtiennent avec la pointe d’un cutter voire un simple stylo bille. Les cotes des pièces principales sont relevées au compas sur un bastion réel, puis retracées sur la mousse que l’on a pris soin de débarrasser de son carton.

La seule vraie difficulté est de tenir compte des épaisseurs et des angles lors de la découpe.

Bunkerdetruit05Des détails sont ajoutés pour coller au modèle d’origine : bandelettes de carte plastique à l’emplacement des renforts d’angle, morceaux de fils téléphoniques pour évoquer l’armature mise à nu par une explosion etc. Comme j’avais des meurtrières en surplus après la reprise des portes, j’en ai profité pour en intégrer une à sa place.

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Une fois la structure de base achevée, elle est présentée sur une des bases pour vérifier la compatibilité et choisir l’emplacement des gros blocs de ferro-béton explosés de manière à ce qu’ils ne gênent pas lors des installations futures.

Bunkerdetruit07L’encadrement de la porte a été fait en carte plastique. La structure finie a reçu une couche d’enduit de rebouchage pour consolider un peu les surfaces, sinon, en dehors d’un plancher métallique et de quelques détails, je ne me suis pas autrement cassé la tête pour le détail intérieur de toutes manières démoli par l’explosion. Une épaisse couche de colle blanche permet de fixer un flocage de gravats divers et le tour et joué…

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L’ensemble terminé, je dois dire que j’ai un peu dévié du projet initial : là où j’avais prévu un élément juste détruit par une explosion, je n’ai pas résisté à l’idée d’ajouter des végétaux divers, si bien que mon bastion est plutôt à présent une structure détruite depuis longtemps… C’est plus sympa sur la table, mais cela me condamne à en faire un autre un jour!

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