Le Basilik est un blindé emblématique de la Garde Impériale, et si la maquette a été un peu rajeunie lors du lifting qu’a subi l’ensemble du parc de la garde, la base du modèle en fait un des engins les plus anciens du catalogue.
Techniquement c’est un canon autotracté des plus classiques, plus représentatif d’ailleurs des engins réels des années cinquante que des premières ou secondes guerres mondiales.
Si la base est plutôt valable, j’ai eu assez vite envie de faire coller le véhicule à mes autres blindés de la garde en lui faisant subir les opérations classiques de mes châssis TRC, avec en particulier le train de roulement plus bas et et les chenilles courant sur le blindage. Tout cela apparaît assez bien sur la première photo, la seul spécificité est que j’ai retaillé la plateforme arrière pour qu’elle passe entre les trains de roulement et puisse rester mobile.
La base de la superstructure est réalisée en carte plastique avec essentiellement deux garde-boue tenus par deux entretoises venant s’insérer dans le châssis.
Une fois en place, cela donne les volumes de l’engin : un compartiment de conduite à l’avant, un moteur au centre et un compartiment de combat destiné à recevoir la pièce à l’arrière. Du point de vue strictement historique, c’est une disposition qui fut fixée par un prototype d’automoteur italien de la fin de la guerre et reprise un peu partout après
L’obusier est monté normalement, à ceci près qu’il faut pas mal raboter la base pour que tout vienne s’insérer correctement dans la caisse. C’est le genre de chose qui se fait par approximations successives, à grand coup de lime, de papier de verre… Et de vérifications régulières!
Les essais à blanc sont essentiels : mon idée était d’avoir une silhouette plus basse et moins déséquilibrée vers l’arrière que sur le modèle d’origine.
La superstructure peut rester mobile naturellement, une fois les volumes sont définitifs trouvés je l’ai toutefois collée pour être tranquille : le Basilik est assez souvent déployé sur la table pour ne pas avoir besoin d’être modulaire.
Une fois la base posée, le reste est comme toujours affaire de détail : j’ai ajouté les trappes du moteur et ses grilles de ventilation réalisées soit en lamelles de carte plastique, soit en tulle de voile de mariée. Les coffres sur les ailes donnent un peu de volume aux flancs.
L’arrière demande surtout un peu d’habillage pour boucher les trous qui peuvent rester derrière le canon et améliorer le « réalisme » de l’ensemble, en particulier avec une liaison entre le tube et le récupérateur du canon : tel que Games Workshop le présente, le canon serait en effet éjecté vers l’arrière à chaque coup tiré… Moyennement pratique pour l’équipage!
Dans le même ordre d’idée le fil de cuivre est mobilisé pour faire des poignées, des feux de position etc, c’est encore une affaire de choix esthétique.
J’ai complété l’arrière en y ajoutant les équipements classiques de ce genre de véhicule : une bêche d’ancrage piquée à un Rhino ancienne version et des tiges qui rappellent les repères de mise en batterie ou les prolonges des écouvillons du canon selon la manière dont on les peindra!
Une petite chaise route est ajoutée, elle évite que l’affut soit détérioré lors des déplacements du véhicule. La seule difficulté est de la prévoir mobile si on veut pouvoir garder les deux configurations.
Comme toujours j’ai semé des rivets un peu partout pour donner de la profondeur aux pièces.
Et puis comme il faut bien s’amuser : j’ai confectionné une système de chargement, lui aussi mobile pour permettre de remonter la plateforme.
A ce stade le modèle est terminé, il représente une pièce d’artillerie du modèle MarkI modèle sélénia tel qu’il fut débarqué sur TethVI. Une version légèrement améliorée, le markII modèle Teth fut développé par la suite sur cette base…