D’une manière générale, les camions ne courent pas les rues du Quarantième Millénaire, ce que j’ai toujours regretté, si bien que j’avais déjà abordé la question avec les « mûles » des Trimardeurs du Nevo et les différents VTL de la Garde qui en descendent directement.
Chapitre 1 : le châssis
Lorsque j’ai acheté mes premières boites de Truks orks nouvelle version, j’ai eu envie d’aller un peu plus loin avec un vrai camion lourd car la boite, très ork pourtant, n’en offre pas moins un châssis étonnement réaliste!
A la base il n’y a qu’un seul essieu arrière, mais en le déplaçant et en en récupérant un autre sur un second châssis (je n’avais pas utilisé les miens pour mes truks acharniz) on obtient une belle base pour peu que l’on retourne les essieux ce qui est assez facile.
Les ressorts de suspension sont sont donc détachés soigneusement au scalpel et inversés pour pouvoir recevoir une roue plus petite. Il suffit ensuite de les coller l’un derrière l’autre contre les longerons pour avoir un beau camion 6×4…
Comme je voulais des roues avec un aspect impérial, j’ai laissé de côté celles du truk et récupéré six grosses roues des anciens Truks ou Buggies orks qui sont bien plus classiques d’aspect que celles du nouveau modèle.
Cela donne une base qu’il n’y a plus qu’à habiller en fonction de ce que l’on souhaite. Pour ma part j’ai eu envie de donner à ce tracteur un petit air de Laffly français des années 40 en lui ajoutant deux petites roues de franchissement fixées sur un axe en tube plastique (un coton tige) collé directement à l’avant du châssis, mais on peut imaginer toutes les inspirations possibles!
Chapitre 2 : la cabine
J’ai hésité un moment sur l’aspect de cette cabine entre une grosse cabine avancée et un modèle plus classique avant d’opter pour un design un peu archaïque : la cabine torpédo des années de l’entre deux guerres qui offre l’opportunité de le présenter découvert ou avec une belle bâche.
La carcasse est faite avec des pièces de carte plastique de 1mm d’épaisseurévidées pour recevoir les ouïes de refroidissement et la grille du radiateur. La partie cabine est ici un premier essai, court, la version définitive est un peu plus longue comme on le voit sur la photo suivante.
Les ouïes de refroidissement sont réalisées en empilant alternativement des bandes de carte plastique de 1mm et de 0,(mm, le bloc obtenu est ensuite ajusté à la lime et inséré dans l’ouverture. Deux longueurs de fil étiré viennent achever l’ensemble.
On peut ajouter plein de petits détails qui viennent pour l’essentiel des accessoires disponibles dans les boites de Chimères ou de Leman Russ : réservoir de carburant, anneaux de remorquage, sirène etc…
La capote voit sa forme ébauchée en carte plastique de 0,5mm, cela permet d’avoir un ensemble assez rigide pour que la pièce reste mobile. Le pare brise est piqué comme toujours dans le plastique transparent d’un vieil emballage de cd. C’est un peu épais mais assez rigide!
On peut multiplier les détails presque à l’inifini : essuie glaces en épingle de couturière mise en forme, filtres à air, insigne impérial découpé sur un fusil laser de la Garde. C’est avant tout une affaire de goût!
A l’arrière, j’ai ajouté des garde boue en carte plastique pour meubler le châssis, la sellete d’attelage est fournie avec le Truk ork. Les flexibles sont réalisés avec du fil téléphonique et le pot d’échappement est lui aussi ork d’origine.
Un détail à propos de la capote, la pièce en carte plastique est prévue pour être recouverte de mouchoir en papier impregné de colle blanche, du coup il n’est pas mal de prévoir par avance les zones de renfort, de coutures ou de plis pour lui donner un peu de volume.
Cela achève le tracteur, reste à lui prévoir une remorque et là tout est possible : porte char, citerne, remorque missile, le choix est énorme!