Seconde partie de la conversion des mes buggies, l’adaptation en Karbonizator. Comme mes traks ne sont que des adaptations sur le châssis des buggies, je ne vais pas vous infliger une seconde fois les détails de la construction des caisses, il suffira de se reporter au pas à pas concernant ces derniers pour se faire une idée.
Si le rôti est bien le même, c’est la sauce qui diffère : la conversion en karbonizator se fait par l’ajout d’une tourelle, d’un réservoir et d’un train de chenilles, cela suffit à mes yeux largement à changer l’esprit des véhicules.
Les chenilles
Les trains de chenilles sont fournis par les anciens track. Je les utilise à toutes les sauces parce que j’aime bien leur côté « Kégresse » à bande souple et que la gravure n’est pas vilaine du tout. En fait ce sont peut-être les pièces qui ont le mieux vieilli de ce vieux modèle. Dans la mesure où on les adapte sur les châssis d’origine, l’installation se fait très facilement. La seule modification est liée à la recherche de la modularité avec le train de pneus. Une tige métallique est donc installée à l’avant et à l’arrière avec un entre axe identique à celui des roues. Un rectangle de carte plastique de 1mm d’épaisseur est ajouté pour élargir un peu le train et stabiliser l’ensemble.
Tant qu’à être dans l’esprit 14-18, autant y être complètement : j’ai ajouté une barre pour relier les éléments de suspension. Là aussi, une languette de carte plastique posée sur deux cales de même épaisseur suffit à évoquer le mécanisme, quelques boulons viendront habiller l’ensemble en fin de montage.
La tourelle
Comme je disposais de trois tourelles métalliques j’ai choisi de les conserver pour mes karbo, par économie naturellement, mais aussi parce qu’elles ont une esthétique archaïque que je trouve vraiment sympathique et très adaptée à mes véhicules. La réutilisation n’a rien de compliqué, elle implique seulement de prévoir au départ la superstructure en fonction de l’encombrement des pièces. Cela donne en plus une silhouette haute qui correspondait tout à fait à ce que je voulais obtenir.
J’ai apporté quelques modifications aux pièces métalliques mais je n’ai hélas pas vraiment fait de photo des détails : la tourelle est rendue mobile par un axe en tube plastique, les charnières des trappes sont percées pour pouvoir recevoir un morceau d’épingle qui les rendent également mobiles. L’installation des pièces de manière modulaire sur la caisse demande par contre quelques adaptations qui se limitent pour l’essentiel à un ajustage à la lime des flancs et à l’ajout de pièces en plastiques qui servent à stabiliser l’ensemble et à faciliter la manipulation.
Le tout est naturellement enrichi de quelques rivets et autres oeilletons d’observation en fin de parcours. L’ouverture de l’écoutille permet d’installer un grot mékano chargé d’actionner le système moyennant quelques bidouilles sur la vieille figurine métal, parce que l’orifice n’est vraiment pas large!
La remorque
J’ai hésité entre plusieurs systèmes pour le stockage du carburant, avec en particulier un gros réservoir fixé à l’arrière de la caisse dont j’ai réalisé un prototype à partir d’un bidon de la grappe d’accessoires du champ de bataille La pièce se fixe avec une longueur de coton-tige pour rester mobile.
L’effet est assez cohérent « historiquement », mais après moult réflexion, j’ai décidé de conserver la remorque sur roues plutôt sympathique et assez typique de l’allure du véhicule, du coup le réservoir est monté sur la version buggy ou trak, à la place de la remorque de carburant du karbo.
La remorque estampillée Games Workshop a bien résisté au temps, hormis pour ce qui concerne l’ajustage toujours catastrophique des pièces en métal blanc, elle reçoit donc assez peu de modifications en fait. La première concerne les roues qui sont remplacées par des pneumatiques simplement installés sur un axe (coton tige toujours) et insérés dans une gorge creusée à la scie à métaux sous le réservoir.
Plus pour l’allure que pour autre chose j’ai aussi ajouté une main courante de chaque côté en piratant deux gros trombonnes. Plus essentiel, une longueur du même matériau est fixée sur le timon à l’avant pour assurer une fixation solide mais facilement démontable au track lui-même.
La petite pièce de liaison en plastique qui vient se placer à l’arrière du trak et reste elle-aussi théoriquement mobile, la longueur de tube assure que l’ensemble reste assez solide pour permettre de déplacer l’attelage sur le champ de bataille sans que rien ne bouge.
Ce petit travail clôt le chapitre des traks, buggies et karbonizators, je m’en suis tenu à trois véhicules pour avoir un escadron complet, c’est largement suffisant dans les schémas d’armée actuels, on verra avec la V6! Au dernier salon inters-races de l’armement sur TethVI, je trouve que la série des options exposées sur le stand des peaux vertes donne une impression assez satisfaisante, en toute modestie, il ne manque plus que les tourelles lance-roquettes, en cours de réalisation, pour faire le tour des options disponibles!