Conversion des vétérans

 Lorsque j’ai voulu me constituer des unités de vétérans, j’avais trois idées en tête : conserver l’idée des manteaux caractéristiques des Séléniens, créer des troupes immédiatement identifiables et obtenir une conversion assez rapide pour pouvoir la reproduire en quantité. Cela m’a conduit à utiliser autant que possible les pièces en plastique dont je disposais : torses, bras et armes cadiens pour les bases, et des têtes de catachan pour le caractère particulier des soldats. La méthode est finalement la même que celle déjà présentée dans le pas à pas sur les cavaliers, elle est même plus simple à mettre en oeuvre sur une base en plastique.

Les manteaux devant être différents des robes des archers elfes formant la base des troupes séléniennes, j’ai fait des manteaux lourds (le genre grosse laine des manteaux du désert) en milliput en enroulant une bande de mastic frais autour des jambes cadiennes dont j’avais des stocks énormes. Le problème de ce genre de technique c’est le risque d’obtenir des silhouettes boudinées du fait de l’épaisseur de la matière qui vient s’ajouter à la base. La meilleure solution dans ce cas consiste à réduire au cutter l’épaisseur des jambes en-dessous de la veste qui, du coup, sert de référence et sur laquelle viendra de greffer le mastic. Les jambes modifiées sont à droite sur la photo.

On réalise ensuite une bande de milliupt d’environ 1cm de large que l’on enroule autour des jambes en s’arrangeant pour que la jonction corresponde à l’ouverture du manteau. A ce stade, il n’est pas nécessaire d’être très précis sur le lissage, l’essentiel est que la jonction avec le bas de la veste ne laisse pas de creux ou de vide qu’il faudrait combler par la suite.

Une fois le mastic bien sec, les manteaux sont ajustés au cutter, à la lime puis au papier abrasif à l’eau jusqu’à ce qu’on soit satisfait des mouvements et surtout de la jonction avec l’ancienne veste. La longueur et la régularité sont ajustées tout à la fin. Il faut évidemment faire ce genre de travail avant de coller les torses pour ne pas être encombré. L’avantage de la technique est d’être finalement très rapide et de permettre l’installation des torses sans aucune difficulté puisque la base reste celle d’origine.

Autre élément caractéristique des vétérans séléniens, les gros sacs à dos issus des boites d’armes lourdes. Je les colle au moment du montage des torses pour pouvoir adapter les attitudes et les silhouettes d’hommes lourdement chargés. il n’existe malheureusement pas une grande variété de sacs, mais en croisant les boites de Catachans et de Cadiens d’une part, et en supprimant ou ajoutant une poche ou un accessoire (pelle, poignard, grenades etc) d’autre part.

Tout le reste n’est finalement que montage ordinaire : les bras et les fusils laser viennent des Cadiens, les têtes en général de Catachans pour changer un peu et renforcer l’aspect baroudeur des hommes. Je dois dire que j’ai pour projet d’armer au moins une unité avec des fusils à pompe récupérés sur les scouts Space marines, mais je ne l’ai pas encore concrétisée.

Un point de détail un peu démodé peut-être, j’ai fait la première unité à une époque où il n’existait pratiquement pas d’armes d’assaut en plastique en dehors des traditionnels lance-flammes et lance-grenades. Du coup j’ai improvisé une série de lance-flammes lourds par simple recyclage des modèles légers.

 C’est un peu de la conversion d’escroc : un lance-flammes détaché de son bras est collé en opposition d’une pièce originale poncée sur sa face inférieure, deux bouts de fil téléphonique vient figurer les allumeurs et le tour est joué, mais je trouve le truc relativement convaincant finalement.

J’avais appliqué un autre genre de travail pour les fuseurs et les lance-plasma, à l’époque exclusivement en métal, mais là cela exigeait un gros travail de sciage et de limage qui n’est vraiment plus à l’ordre du jour à présent que les armes se trouvent dans les boites d’état-major.