« L’attaque sur le puits de Bir Teheb a été conduite par une bande de Peaux vertes comme il s’en rencontre hélas de plus en plus souvent sur les plateaux septentrionaux proche du massif du Nevo.
Alors que ces raids se limitaient jusqu’à présent à des zones relativement proches des refuges des Orks dans la montagne, il est clair qu’ils s’effectuent à des distances de plus en plus importante (ici 250km), ce qui témoigne d’une inquiétante mobilité de la part de ces pillards.
Comme dans la plupart des cas recensés, l’attaque a été menée par des bandes de motards soutenus par des troupes embarquées dans des truks. Elle s’est faite tôt dans la matinée sous le couvert d’un vent de sable assez épais pour dissimuler l’approche jusqu’au dernier moment. Il ne semble qu’elle n’a pas duré plus de deux heures au total, les assaillants se repliant dès le butin chargé dans leurs truks, bien trop rapidement pour qu’il soit possible d’organiser une contre attaque.
On rappellera à cette occasion l’importance essentielle des instructions P345-7 et P401-13 portant sur le déploiement des réseaux d’alerte à distance dans les régions où la menace orkoïde est avérée.
Pourtant dans le cas du raid sur Bir Teheb, la couverture était limitée mais correcte. L’échelon rapproché consistait en deux abris bétonnés situés respectivement sur le piton nord et sur la crête à l’ouest à cinq kilomètres environ de la zone de défense. La couverture à distance consistait en deux équipes mobiles montées sur VTL chargées de quadriller l’axe du wadi jusqu’à une distance de 15km. Il semble que ce soit elles qui n’aient pas eu la possibilité de remplir leur mission.
D’après les premiers éléments de l’enquête menée par le commissaire Darek, il semble que l’ennemi est parvenu à neutraliser les équipes mobiles extrêmement rapidement grâce à une arme nouvelle sur Teth VI : de petits autogyres ou hélicoptères légers monoplaces agissant à raz du sol et se dissimulant dans le nuage de poussière soulevé par leur rotor… Les équipages des VTl n’ont vu les silhouettes des appareils émerger du nuage sable qu’au moment même où les roquettes éventraient leurs véhicules, et les survivants, leurs radios détruites, ont été réduits à assister impuissants au passage du raid à quelques centaines de mètres d’eux.
On mesurera dans ces conditions le sang froid qu’il a fallu au sergent Verdi du 3 PAM(p) pour abattre un de ces appareils d’un simple tir de pistolet laser touchant le pilote à la tête. Son courage et son adresse ont, permis la récupération de l’épave et sa livraison aux Tech du régiment pour un examen technique approfondi, ce qui justifie largement sa citation à l’ordre du régiment et sa promotion à titre posthume »
Extrait du rapport du lieutenant Livoni (3ème PAM(p)
Sur le raid de Bir Teheb
CV-776/4 PNV
Les Kopters ou Koptas sont apparus assez tardivement sur les champs de bataille de Teth, mais il est clair, qu’après les truks et les motos, il viennent encore augmenter la mobilité des peaux vertes et faciliter leurs raids à longue distance.
Techniquement il s’agit de petits hélicoptères extrêmement sommaires. A peine plus gros que des motos. ils sont monoplaces, l’ork qui les pilote étant pratiquement à l’air libre, sans autre protection contre la poussière soulevée par le rotor qu’une paire de lunette. Cela ne semble pas gêner les fous qui chevauchent ces montures fragiles, puisque leur activité favorite consiste voler plain gaz, le plus près possible du sol dans le nuage de sable. Ils évitent la plupart du temps les obstacles qui apparaissent au tout dernier moment par une chandelle frénétique qui se termine le plus souvent par un décrochage brutal et une chute libre tout aussi effrayante. Le jeu amuse énormement les pilotes qui jouent à arrêter leur vrille au tout dernier moment juste au niveau du sol. si tout se passe comme prévu, le Kopta se pose dans un grincement de train d’atterrissage malmené, avant de repartir dans les airs propulsé par le rebond.
Cette figure renommée que le public attend avec impatience dans tous les meetings aériens est connue des amateurs sous le nom de « touch and Gork », ou parfois de « touch and Mork ». Tout l’art du pilote repose sur sa capacité à estimer la violence de l’impact de manière à éviter de briser son appareil au moment du rebond tout en s’assurant un élan le plus important possible..
Du strict point de vue de la santé mentale, on est en droit de considérer qu’un pilote de Kopter est un phénomène clinique qui réussit le tour de force de regrouper en un seul ork les pulsions les plus suicidaires des motards ET des chokboyzs! Il est naturellement vraisemblable que les pertes à l’entraînement sont assez élevées, d’autant que ce dernier consiste la plupart du temps dans des courses au pylône endiablées qui sont l’objet des défis et des paris les plus fous.
Quoi qu’il en soit, les candidats ne manquent jamais tant il est excitant de voler ainsi au ras des squigs-pâquerettes!
Cette passion pour le rase mottes et le vol sans visiblité a conduit les Choperboyz de définir des tactiques de combat assez complexes mais néanmoins assimilable pour l’ork moyen : foncer plein gaz sur l’ennemi en soulevant le nuage de poussière le plus épais possible et en tirant en même temps avec toutes les armes de bord. Cela explique le fait que tout l’armement des Koptas soit groupé à l’avant, même si beaucoup de pilotes trouvent assez amusant aussi d’essayer de pêcher un ennemi (vivant si possible) au moment de la ressource grâce à divers grappins, crochets ou chaînes fixés à l’arrière de l’appareil.
Dans le même genre d’idée, beaucoup de Koptas sont équipés d’une sorte de disqueuse à l’avant qui permet de couper en plein vol les têtes des ennemis ou tout ce qui peut se trouver sur le ligne de vol. C.ela donne aussi lieu à des concours très prisés des meetings, malgré un taux de perte assez élevé parmi les grots cible chargés de tenir un squig sur leur tête
Le sifflement strident des disques faussés par les chocs s’ajoutant à celui des rotors mal équilibré, aux claquement des anticouples déréglés et au hoquet des moteurs produit un son impossible à reproduire. Mais ceux qui ont survécu à des attaques de Koptas vous diront à quel point il peut être traumatisant…