Vindicator : Mk IIa Sons of Vulcain

Pas à pas : adapter un Vindicator

Le modèle MarkIIa

Véhicule de soutien rapproché Space Marine par excellence, le Vindicator a connu trois incarnations dans la gamme Games Workshop : un modèle basé sur l’ancienne maquette du Rhino, un kit de conversion réutilisant certaines pièces pour les adapter sur le nouveau châssis sorti et complété par une grappe d’Immolator avant la sortie d’un modèle entièrement nouveau inspiré des productions en résine de Forgeworld.

De mon côté je disposais d’un modèle de la première version qui n’avait jamais été totalement terminé, et comme je souhaitais en réutiliser le châssis MkI pour l’affecter à mes Pandoras, j’ai cherché ma propre adaptation des pièces sur le châssis mkII plus représentatif des Sons of Vulcain, chapitre plus orthodoxe et par voie de conséquence mieux ravitaillé. Comme je voulais aussi conserver pour un autre projet le haut de caisse d’Immolator dont je disposais, j’ai décidé de m’éloigner de la conversion « officielle » de l’époque et d’utiliser un maximum des pièces en métal existantes. J’espérais d’ailleurs recycler aussi les surblindages latéraux en métal que je trouvais plutôt réussis, mais hélas il en aurait fallu au moins deux de plus et les pièces supplémentaires ne n’étaient pas disponibles par correspondance.

Si le modèle est désormais un peu démodé, j’y tiens toutefois particulièrement, parce que c’est avec lui qu’ont été définie la plupart des modifications qui sont devenues par la suite caractéristiques des Sons of Vulcain : la suppression de l’échappement avant, les coffres arrières et le sur-blindage grillagé. Je ne reviendrai donc pas sur ces dernières qui sont déjà décrites dans les pages consacrées au Rhino.

Le Vindicator s’assemble dont comme le Rhino, en se rappelant qu’il vaut mieux supprimer les echappements et combler l’espace laissé vide avant tout collage, cela fait, le problème est d’adapter les trois pièces en métal qui forment la superstructure du véhicule.

Le point le plus délicat de la conversion se situe au niveau du glacis avant : il faut élargir l’emplacement de la trappe de toiture et surtout reprendre l’avant du char. La pièce existante est radicalement réduite, mais on conserve les garde boue avant ce qui implique pas mal d’ajustements pour retrouver une pente conforme à la géométrie de la pièce métallique. Difficile de donner une démarche particulière ici, j’ai l’habitude de faire ce genre de travail par tâtonnements successifs entrecoupés de très nombreux essais à blanc de la pièce, jusqu’à ce que j’obtienne quelque que chose qui me convienne. C’est un peu une question d’appréciation personnelle.

Les dimensions du nouveau Rhino vont imposer d’élargir la pièce frontale en métal : je le fais en collant à la superglue des bandelettes de carte plastique qui sont ensuite ajustées avec une lime fine de manière qu’il ne reste pas de joint de collage visible. L’avantage de cet ajout est aussi qu’il sera plus facile d’adapter ensuite cette plaque sur son logement que s’il fallait limer directement le métal. Notez qu’il faudra encocher le haut de cette bande de plastique si vous souhaitez conserver les vérins d’origine du canon. Les emplacements des écoutilles sur le toit ont aussi été réduits pour faciliter l’adaptation de la pièce métallique supérieure…

La plage arrière proposée est un peu large pour s’adapter correctement dans l’écoutille du nouveau modèle, mais l’ajustement n’est pas très difficile à réaliser avec un peu de soin : l’emplacement est d’abord marqué à la pointe sèche, puis une nouvelle feuillure est coupée avec une lame neuve. Sur la photo ce n’est fait que pour les côtés, la pièce est en fait placée en butée à l’arrière une fois les découpes achevées.

Le poste de combat et les deux gros vérins s’adaptent dès lors sans aucune difficulté, comme sur le modèle d’origine.

Le gros de la conversion est achevé à ce stade : la casemate est collée en place sans problème et la silhouette d’ensemble se dessine. Il reste à refaire les flancs pour combler le jour malencontreux qui apparaît sur la photo. Il est parfaitement possible de se contenter d’ajouter deux morceaux de carte plastique épaisse, un de chaque côté et d’ajuster le tout pas ponçage, pour ma part, j’ai eu envie d’aller un peu plus loin en faisant des flancs inclinés capables d’offrir une meilleure protection balistique.

Pour me simplifier la vie, j’ai choisi de supprimer tous les détails du toit en métal ce qui permet de se concentrer sur les flancs obliques que l’on peut tranquillement finir à la lime avant de rajouter un toit en carte plastique fine sur lequel on repique les différents détails : le tourelleau d’origine de la maquette et un support pour le viseur réalisé en collant l’un sur l’autre deux disques de carte plastique. On peut multiplier les accessoires à partir de là : ici des pièces qui viennent de la grappe du Rhino : une tête de lance missiles fait une jolie embase d’antenne par exemple. Il ne reste plus qu’à ajouter des rivets si on le souhaite, mais tel quel, l’engin a déjà une bonne allure!