Le déploiement initial du 2ème Sélénia sur TethVI ne prévoyait pas de troupes de choc. Deux raisons expliquent aisément ce fait : la structure d’infanterie légère adoptée pour le régiment, et l’absence de soutien aérien dans le schéma tactique prévu pour une mission qui relevait d’abord de la couverture. L’intégration d’un escadron aéroporté fut donc tardive, et son histoire le place un peu en marge par rapport aux autres unités.
1) l’origine
L’origine du 4/9 choc est en effet à chercher du côté de la milice planétaire et de la garde rapprochée du Régent de Viridias. A l’évidence, de simples miliciens ne peuvent prétendre se comparer à des troupes d’élite, mais il se trouve que les meilleurs éléments furent à un moment donné sélectionnés et entraînés selon les standards les plus élevés par des conseillers détachés du chapitre des Sons of Vulcain.
Des membres de l’Adeptus Astartes entraînant des humains ordinaires, l’idée elle-même peut paraître invraisemblable, c’est pourtant bien ce qui se produisit sur Teth durant la troisième année de la campagne. Il faut se souvenir en effet que lorsque les maîtres de la deuxième compagnie du Chapitre décidèrent de lancer une opération sur la planète, il avaient en vue une intervention rapide destinée à vérifier leurs soupçons à propos d’une possible contamination hérétique à l’intérieur même de l’Ordre du Suaire de Charité. On suppose qu’ils poursuivaient ce faisant une mission secrète qui semble les obséder, et c’est peut-être cela qui explique que le raid initial se soit progressivement transformé en une occupation durable de régions entières, un genre de guerre pour laquelle les effectifs limités d’une compagnie étaient notoirement insuffisants et qui dans l’ambiance violente de TethVI occasionna des pertes inacceptables.
Dans la mesure où les sons of Vulcain s’appuyaient sur l’administration locale contre les Soeurs du Suaire, c’est assez logiquement qu’ils se tournèrent vers la milice pour recruter des supplétifs : les soldats ordinaires fournirent d’abord les effectifs de garnison et de patrouille permettant de libérer de cette tâche, ingrate mais coûteuse en hommes, des Marines plus utiles dans les opérations offensives.
Avec le temps, les maîtres de la deuxième compagnie en vinrent à envisager un emploi plus actif des meilleurs éléments de cette milice. Ce furent assez logiquement des officiers issus de la 10ème compagnie : le capitaine Mushi et le sergent Uzo, spécialistes tous deux des missions spéciales, qui se chargèrent du recrutement et de l’entraînement de petits unités de commandos auxquelles le chapitre fournit une tenue de combat assez similaire à l’armure scout, bien que de moindre qualité. Le reste de l’équipement fut prélevé dans les entrepôts de la milice planétaire.
Le combattant du 4/9 choc présente donc une silhouette assez différente des autres troupes impériales sur Teth : l’armure en composite ressemble d’assez près à un équipement de l’Adeptus Astartes et l’usage quasi systématique du respirateur (nécessaire pour les missions aéroportées) renforce encore cette confusion.
Au contraire des cadets de la milice, elles furent par contre dès l’origine entraînées aux missions d’assaut et de combat antichar et dotées d’armes des armes adéquates en quantité conséquente : plasmas, fuseurs mais aussi lance-flammes et lance grenades.
Restait quand même à convaincre les hommes du 4/9 choc dépassés par l’enjeu mais qu’un profond sentiment d’injustice rendaient amers. Cela fut fait avec ce mélange d’autorité et de souplesse qui caractérisait autant le colonel Bargonzolli que le commissaire Vinceze. L’unité rendit finalement les armes pour être aussitôt réintégrée, elle conserva sa structure et ses traditions, l’insigne au crâne auréolé de fer hérité des Sons of Vulcain fut conservé à condition d’être croisé avec le jaune, couleur de tradition du Deuxième Sélénia et la plupart des officiers subalternes conservèrent leur poste.






Tes billets sont de petits régals. Les tapas du hobby. Tu les goutes, les dégustes les uns apres les autres, sans te lasser, sans voir le temps passer.
Un billet du médiko, un verre de vin blanc frais, what else?
Merci beaucoup pour ce commentaire sympa!