Rhino : rechercher la modularité

Pas à pas : bonne à tout faire

un Rhino modulaire

Châssis modulaire par définition, le Rhino constitue effectivement la base de la grande majorité des véhicules de transport et d’appui des chapitres Space Marines. Le problème à partir de là est qu’il faut des quantités de chars considérables si l’on veut effectivement disposer d’un choix varié lors des parties, tout en conservant un volant de transports suffisant pour déployer les escouades tactiques. Le développement d’Apocalypse n’a d’ailleurs rien arrangé en encourageant l’utilisation d’options souvent négligées dans les parties classiques.

L’idée est alors de rechercher des châssis les plus modulaires possibles pour pouvoir conserver le cas échéant l’option toujours tentante de la force d’infanterie motorisée, façon « Rhino rush ». Chaque fois que je monte un appareil basé sur ce châssis, je pars de l’idée qu’il doit toujours pouvoir être utilisé comme un simple transport, la seule exception étant naturellement le Vindicator trop différent. Pour ce faire certaines conversions sont aisées : le simple fait de ne pas coller de manière définitive la trappe supérieure et les postes de conduite permet de changer aisément un Rhino en Razorback ou en Whirlwind.

Les choses sont un peu plus complexes quand il s’agit de rendre modulaires les trappes latérales pour les échanger contre des postes de tir ou les petits accessoires tels que les fumigènes, missiles traqueurs etc. Le plus classique est d’utiliser des aimants, mais il se trouve d’une part que je n’en n’avais aucun sous la main quand j’ai envisagé ce genre de travail, et d’autre part que je conserve un goût immodéré pour le bricolage à deux sous. Cela m’a conduit à utiliser comme matière première un produit disponible partout et peu coûteux : le coton tige. Les bâtonnets à privilégiés sont ceux en plastique légèrement mou car on peut les insérer en forçant légèrement dans leurs logements sans qu’ils ne s’usent ou se déforment.

La base devant recevoir la cheville est faite avec des chutes de carte plastique de 1mm d’épaisseur, le mieux étant de doubler la mise pour éviter les déformations. Le trou de centrage doit être ajusté à la lime pour que la pièce entre en forçant très légèrement : trop on risque de casser quelque chose, pas assez et tout tombe…

Les pièces qui doivent venir sur l’emplacement prévu sont traitées de la même manière, il faut simplement les présenter « à blanc » pour pouvoir mesurer le plus précisément possible l’emplacement du perçage. Le mieux est de se faire une « pige », c’est à dire un gabarit que l’on conserve précieusement et qui peut du coup resservir pour tous les modèles identiques. L’avantage étant d’obtenir des pièces qui s’adaptent indifféremment à tous les châssis.

Là aussi, la petite cale de carte plastique permet de garantir la bonne tenue du morceau de coton-tige, ce type de plastique prenant assez mal la colle.

Accessoirement ce type d’adaptation est particulièrement intéressante pour obtenir des véhicules plus exotiques qui ne sortent pas tous les jours sur les tables. Les barbettes d’un Predator permettent ainsi d’obtenir assez facilement un Landraider Terminus, les pièces étant parfaitement interchangeables :

Cet exemple peut se décliner presque à l’infini, la seule difficulté étant de déterminer quels sont les perçages intéressants. Je l’utilise pour les armes du Prédator :

Mais aussi pour les lames bulldozer :

Et pour les petits accessoires qui permettent de jouer réellement en « Wysiwyg » comme on dit en bon français…