Nomostro

<9-EVACUATION>

Lorsque le colonel était parti en exploration, ses hommes n’avaient pas chômé en l’attendant, tout le long du trajet de retour les couloirs étaient piégés, les charges exposant au passage de la meute tyranide lui occasionnant des pertes sévères mais sans la stopper pour autant. Ces pertes ne faisant que gagner un peu de temps aux hommes du colonel dans leur fuite.

Vint le moment fatidique où la succession de pièges prit fin, les hommes ne pouvaient plus compter que sur eux même pour fuir et rejoindre le point 2.

Le colonel et ses hommes arrivaient dans la dernière zone avant le point 2 mais la course semblait perdue, les tyranides ne se trouvant plus qu’à quelques mètres des derniers, le colonel eut alors la surprise de se trouver nez à nez avec une batterie d’armes lourdes.

– Dégagez à droite mon colonel on s’occupe de vos potes.

Le commandant MC Kee et ses 2 pelotons avaient préparé une petite réception aux poursuivant de son supérieur.

S’écartant vivement, les hommes du colonel vinrent prêter main forte aux gardes venus les secourir.

A peine le dernier garde à l’écart du champ de tir, les trois bolters lourds du premier rang ouvrirent le feu suivis de la rangée de canons laser du second rang; les hommes du 251ème avaient amené avec eux quelques ressources.

Les bolts fauchèrent les premiers rangs des créatures alors que les tirs de lasers ouvraient de larges brèches, les tyranides subissaient le feu et la meute eut un instant d’hésitation.

Lance flammes et fuseurs entrèrent en action et le carnage s’intensifia. Puis comme la vague qui se retire, les tyranides reculèrent se mettre à l’abri.

– Commandant je suis heureux de vous trouver là mais je pense qu’on ne devrait pas trop traîner.

Ponctuant les paroles du colonel, un bruit de course commençait à se faire entendre, multitudes de pattes griffues râpant le métal des couloirs, des renforts arrivaient de tout cotés.

– D’accord avec vous mon colonel, la voie est libre et le capitaine Beholf a commencé l’évacuation, on n’attendait plus que vous.

Le colonel s’engagea vers le passage menant au point 2 observant d’un oeil approbateur les mines placées tout le long du couloir d’accès.

Arrivé sur place, il constata que l’évacuation était en bonne voie, les lignes de défense se reculaient au fur et à mesure de la sortie des survivants.

La majeure partie des cadiens avaient embarqué dans Aigle 4, la barge se décrocha enfin pour faire place à Aigle 3.

– Commandant vous embarquerez dans Aigle 3 avec votre compagnie ainsi qu’avec le capitaine Doyle et ses hommes, je ferme la marche avec le capitaine Beholf.

Le colonel avait parlé et le commandant qu’il serait impossible de le faire changer d’avis, il se prépara donc à embarquer. Dans la zone précédente, deux explosions secouèrent le vaisseau, les tyranides venaient de déclencher les charges faisant exploser les réserves de munitions.

Quelques minutes plus tard les premières créatures se pressaient contre la cloison de séparation des 2 zones.

Le commandant et ses hommes étaient maintenant à l’abri dans Aigle 3.

La cloison céda et les mines en place dans le couloir se déclenchèrent, le souffle d’air chaud fit ciller les hommes au premier rang.

Aigle 3 venait de se décrocher pour faire place à Aigle 2, dernière barge pour sortir de cet enfer.

Le premier rang ouvrit le feu malgré la poussière et la fumée qui obstruait toute vision.

Les lignes de défense était composée principalement d’armes lourdes amenées par les cadiens ou sorties des entrepôts de stockage du vaisseau.

Les premières lignes des tyranides étaient constituées de petites créatures rapides mais qui se faisaient faucher par dizaines sous les impacts des bolts.

Aigle 2 terminait sa procédure d’amarage quand le sol de la zone explosa à quelques mètres de la première ligne de défense

Une créature sortit de ce passage, tyranide monstrueux toute en crocs et en griffes acérées, elle se jeta sur la première ligne de défenseurs avant de se faire faucher par le tir de trois canons laser. A bout portant ces armes ne lui laissèrent aucune chance et la créature s’écroula.

Cet évènement avait permis aux lignes tyranides de se rapprocher des impériaux alors que l’évacuation commençait.

Les tirs moins nourris permit de retenir les tyranides suffisamment longtemps pour qu’il ne resta plus qu’un peloton à évacuer.

Les charges placées un peu partout dans la zone du point 2 explosèrent alors, créant de véritables éruption de corps déchiquetés.

– Evacuation immédiate! Rugit le colonel.

Il n’y avait plus que lui et le dernier peloton encore dans le vaisseau.

Les hommes coururent rejoindre la dernière barge abandonnant le matériel sur place.

La marée tyranide reprit alors son mouvement vers l’avant et les hommes furent submergés, le colonel entra vivement dans la barge et actionna la commande de fermeture.

La cloison étanche se mit en mouvement pour condamner l’ouverture, les tyranides avançaient toujours, refusant de voir s’échapper leurs proies.

D’un dernier bond, plusieurs créatures s’élancèrent mais ne firent que percuter la cloison enfin fermée.

A travers le hublot le colonel pu voir les tyranides pris de frénésie et de rage de voir s’éloigner la barge.

La dernière chose qu’il vit avant que le hublot ne s’éloigne trop du vaisseau le fit frémir un instant.

– Pilote je vous conseille de dégager en vitesse.

– Pas de problème mon colonel il n’y a plus de danger maintenant on rejoint … !!! Bon sang, plein gaz !! Plein gaz !!

Ce que le colonel avait pu voir avant que la rotation de la barge ne lui masque la vue sur le point 2, était un gigantesque tentacule en train de se frayer un chemin à travers la coque du vaisseau pour venir frapper la barge en train de s’éloigner du vaisseau.

Le pilote d’Aigle 2 venait de le voir également et dans une manoeuvre extrême pour son petit engin il parvint à éviter le coup et à se dégager suffisamment loin.

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