Nomostro

<8-POINT 2>

– Ici le capitaine Beholf, répondez point 2!

– Ici point 2 nous vous recevons capitaine.

– Nous sommes sur le retour et nous arrivons dans 15 minutes, aucun signe de vie détecté. Vous avez des nouvelles des autres groupes?

– Négatif capitaine, vous êtes les premiers à revenir et franchement on est plutôt content de vous entendre.

– Très bien , Beholf terminé.

Le capitaine et son groupe avait terminé de ratisser la zone qui leur était désigné et était donc sur le chemin du retour.

Partout où ils étaient allé toujours le même spectacle, ou plutôt son absence.

Des salles vides parfois témoignant de combats violents mais dans la plupart des cas c’était comme si tous les passagers du Nomostro avaient disparu d’un coup.

Les cabines de l’état major n’avait donné aucun indice, la dernière entrée dans le journal de bord du commandant était l’impact de l’objet spatial, après plus rien.

De leur coté, les hommes étaient également heureux de retourner au point 2, signe qu’ils allaient enfin regagner l’Anaconda et sa tranquillité routinière.

Le regroupement se fit donc dans une certaine bonne humeur même si on n’avait aucune information de ce qu’il était advenu du colonel depuis des heures ni de la première compagnie.

Le capitaine Beholf fit le tour des installations, affectant des hommes afin de finaliser la sécurisation de la zone.

Un peloton vint ainsi renforcer le dispositif en place pendant que deux autres pelotons seraient en réserve et l’attente commença.

Il ne restait plus que 2 heures avant que les Aigles ne reprennent contact et l’évacuation commencerait quelques minutes plus tard et cela sans tenir compte de qui serait, ou pas, présent dans la zone d’évacuation.

– Point 2 vous me recevez?

– Ici le capitaine Beholf, identification!

– Salut camarade, c’est Appfel, content de t’entendre.

– Et moi donc! Amènes tes fesses par là, vous êtes … nombreux?

– T’inquiètes on te laissera un peu de ton soj’caf même si je te ramène … plus de monde que prévu.

Quelques minutes plus tard, les capitaine des 1ère et 2ème Cie se félicitaient mutuellement, trop content de se retrouver.

Les hommes du 251ème furent également fêtés comme des héros pour avoir survécu.

Seule ombre au tableau, pas de nouvelles du colonel et du commandant, le contact avec les Aigles approchait à grand pas.

Pour tenir compte des informations obtenues des Cadiens, le capitaine Beholf fit doubler la zone de défense afin de contenir un éventuel assaut tyranide, les hommes du 251ème furent trop heureux de prêter leur concours à ce dispositif, ils voyaient enfin une chance de sortir de cet enfer et comptaient bien ne pas la laisser passer.

Une heure avant le contact avec les Aigles.

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