Nomostro

<4-ZONE DE GUERRE>

Le capitaine Appfel et ses hommes avaient débarqués sur le Nomostro depuis une heure maintenant et partout où leurs regards se posaient ce n’était que désolation et destruction.

Leur arrivé au point 2 s’était passé sans problème, le hangar d’arrivée était pratiquement intact, seul l’impact initial avait provoqué quelques dommages sans grande conséquence, mais dès qu’ils avaient commencé leur progression à l’intérieur du vaisseau, le décor avait changé.

Après 1/4 d’heure de marche de zone de stock en zone d’habitation, les premiers dommages dus à des combats furent visibles. Les corridors étaient comme repeint aux lance flammes, des substances collantes, fondues et nauséabondes continuaient de couler des étages supérieurs par des orifices non prévus à la construction du vaisseau, les assaillants avaient pénétré ce secteur par le haut.

Les défenseurs avaient du être surpris et annihilés rapidement.

D’ailleurs des défenseurs il n’y avait aucune trace, pas un corps, rien. Des assaillant non plus d’ailleurs.

Vision surréaliste d’une scène de guerre sans cadavres.

Les hommes du 67ème Walkyrie n’avaient jamais vu ça auparavant et certains, parmi les dernières recrues, commençaient à devenir nerveux.

Le capitaine Appfel eu tôt fait de les ramener à plus de vigilance encore.

Ayant traversé 2 zones d’habitation, les 2 pelotons arrivèrent dans une nouvelle zone qui devait se trouver vers le centre du vaisseau. En ouvrant la cloison d’isolement, les hommes se doutèrent que quelque chose de différent les attendait derrière.

L’ouverture des cloisons étanches provoqua un léger appel d’air du à la pression plus élevée dans le compartiment suivant. L’air qui pénétra alors pris à la gorge les hommes les plus près de l’ouverture.

-Gaz ! Réussi à dire le caporal Deck avant de s’écrouler comme 4 de ces compagnons.

Aussitôt, tous s’emparèrent de leur masque individuel pour se protéger de ce danger mortel.

Après quelques secondes et remis du choc, le premier peloton s’engagea dans cette zone mortelle. Là aussi les dommages des combats étaient visibles, mais à la différence des autres zones traversées, il y avait des corps au sol, inertes et d’autres en mouvement, les hommes du capitaine Appfel venaient de tomber au beau milieu d’une bataille.

En fait de bataille, il s’agissait plutôt d’une boucherie. Les derniers défenseurs impériaux se faisaient mettre en charpie par une trentaine de créatures insectoïdes.

Les membres chitineux tranchaient, les mandibules arrachaient, les dards embrochaient, bref, les impériaux passaient un mauvais quart d’heure.

Les hommes du capitaine Appfel se mirent en position de combat sans attendre et déjà les premiers tirs de laser filaient en direction de la mêlée sanglante.

Les tirs atteignirent les créatures sans grand dommage, mais au moins cela les avait stoppé dans leur carnage, en espérant que d’éventuels survivants puissent encore en profiter.

Le groupe d’extraterrestres se dirigea telle une meute affamée vers les hommes du 67ème Walkyrie qui ne bronchèrent pas, les tirs laser emplirent l’espace entre les 2 groupes, les plasma entrèrent dans la danse suivi des fuseurs puis quand les assaillants se trouvèrent à portée les lances flammes achevèrent le travail.

Les créatures subirent de lourds dommages mais rien ne semblait pouvoir arrêter leur course et les premiers rangs impériaux subirent le choc, ne reculant que pour faire place au capitaine Appfel et aux vétérans qui l’entouraient.

Les corps à corps furent violents et sanglants mais la fin des créatures fut inéluctable. De la trentaine au départ, seule une petite dizaine avait réussi à traverser le rideau de feu et après le premier contact qui avait brisé leur élan, le capitaine et ses gardes avaient eu la tache plus facile pour les annihiler en combat singulier.

15 hommes avaient cependant péris lors de ces combats, le tribut était lourd et la victoire ne parvenait pas à l’adoucir.

La plupart des pertes était de jeunes soldats qui n’avaient même pas eu le temps de faire leur première campagne.

Le capitaine Appfel envoya immédiatement un médic voir si des survivants pouvaient se trouver dans la mêlée que l’apparition des hommes du 67ème avait interrompue.

Après un examen rapide des corps, il s’avéra qu’un des garde était encore en vie, le capitaine Appfel se pencha vers lui.

Le garde était jeune, encore une recrue qui ne verrait pas sa première campagne, le signe de tête discret du médic était clair là-dessus.

– Tu peux parler petit?

– Oui mon … capitaine…

– Y’a encore du monde dans ce vaisseau?

– Derrière … cloison … pas pu fermer …

– Calme toi, ça va aller.

– 8ème Compagnie … 251ème Cadien …

– Ok petit, on te ramène avec tes potes.

– Merci … capitaine … plus la peine.

– L’Empereur t’accueille petit. – …

Fermant les yeux du soldat dont il ne savait même pas le nom, le capitaine Appfel se releva. Ce n’était pas la première fois qu’il voyait la mort de près mais chaque fois une partie de son être partait avec le mort et chaque fois sa détermination de repousser les ennemis de l’Imperium toujours plus loin s’affermissait.

– Radio!

– Mon capitaine?

– Essayez d’entrer en contact, il y a du monde derrière cette cloison et je voudrais pas qu’ils nous prennent pour des cibles quand on ouvrira.

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