Nomostro

<2-PREPARATIFS>

Trois jours plus tard, la force d’intervention du 67ème Walkyrie était prête, 2 Compagnies allaient être envoyées sur le Nomostro.

Pour ce jeune régiment, ces 2 compagnies représentaient beaucoup, presque un quart de l’effectif total, mais la situation semblait l’exiger.

Depuis quelques heures le Nomostro était en visuel sur tous les écrans de contrôle du pont principal et la vision de ce qu’était devenu le transporteur de la Flotte ne laissait rien présager de bon.

Si on pouvait reconnaître la structure générale d’un vaisseau de type Galaxy sur les 3/4 de sa coque, en revanche toute la partie avant était complètement déformée et un objet était même comme inséré dans la proue du vaisseau.

Cet objet de forme vaguement sphérique devait avoir percuté le vaisseau et s’y être littéralement incrusté.

Autour du point d’impact, la structure du Nomostro avait changée, des sortes de filaments courraient sur la coque pour pénétrer la structure à divers endroits, tentacules monstrueuses accrochées à sa proie.

Personne n’avait jamais vu cela auparavant, mais les Tyranides semblaient être à l’origine de cette monstruosité.

Les signaux en provenance du Nomostro étaient toujours de la même nature et aucune réponse aux messages n’avait été reçues.

Le commandant Esquamar avait réuni, en cette veille de l’envoi des troupes, le colonel Baxter et les officiers concernés ainsi que tous les chefs de pont de l’Anaconda.

La réunion durait depuis plus de 5 heures, chacun apportant son point de vue sur ce qu’allaient rencontrer les troupes impériales. En gros la situation ne semblait guère réjouissante.

Après l’impact initial qui avait du tuer une bonne partie de l’équipage et des passagers, les tyranides avaient certainement dû investir le vaisseau et tuer tous ceux qui se trouvaient à bord. La seule bonne nouvelle, et encore, c’est que les passagers du Nomostro n’étaient autre que le 251ème Cadien en route pour renforcer les troupes du colonel Baxter.

Ces hommes avaient dû donner du fil à retordre aux envahisseurs et il y avait une bonne chance de retrouver des survivants.

La meilleure preuve était le signal de détresse envoyé, signe que quelqu’un était sur le pont des communications.

Le chef Renox avait tout de même fait part de ses doutes quant à l’identité exacte de l’opérateur.

En effet, le signal n’avait pas varié d’un iota depuis le début de la réception, preuve qu’il était envoyé en automatique, mais alors pourquoi ne pas avoir programmé un message complet plutôt que ce message tronqué au 3/4.

le chef Renox avait donc fait part des doutes les plus sérieux mais sans pouvoir dire ce qui n’allait pas.

Une fois l’estimation de la situation terminée, les militaires prirent les choses en main et un plan d’attaque fut mis au point.

Les troupes impériales allaient faire leur entrée par l’arrière du bâtiment du coté des vastes hangars de stockage de matériels.

A partir de là, les troupes allaient remonter le plus loin possible vers l’avant et faire sortir tous ceux qu’elles pourraient éventuellement trouver.

Quatre barges d’abordage furent affrétées et les 2 compagnies prirent place à bord.

L’envoi des barges fut espacé d’une heure entre chaque, la 1ère compagnie du régiment avait prit place dans les deux premières transporteurs.

Composée des vétérans du 54ème Catachan, elle était la plus à même de repousser toute rencontre hostile et de prendre pied sur le bâtiment de la Flotte. La compagnie était dirigée par le commandant Mc Kee.

Le colonel Baxter se trouvait avec la 2ème Cie du régiment commandée par le capitaine Beholf. Hommes et matériels était prêts et attendaient les signaux de départ.

Il avait été convenu que l’Anaconda resterait à proximité du Nomostro pendant quarante huit heures, au-delà et sans nouvelle de l’équipe de secours, la situation serait jugée critique et tout espoir de revoir sauveteurs et survivants abandonné.

Le Nomostro serait alors détruit par le Croiseur impérial ‘Juste Fureur’, croiseur en route vers les deux transporteurs Galaxy depuis qu’on avait pu le contacter.

Les hommes du colonel Baxter connaissaient les enjeux et les règles, tous étaient prêt à ce sacrifice mais bien décidé à ramener à temps leur colonel en lieu sûr.

Ce dernier avait en effet pris la décision de les accompagner malgré une forte pression de son état-major.

Au final d’un rude entretien avec son état-major, le colonel avait finit par avoir gain de cause.

– Je ne laisserai pas mes hommes aller là où je ne pourrais pas les suivre. Avait-il dit en sortant.

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