Challenge d’écriture n°44 – Estée R.

Résultats

  • Originalité : 5.5/10
  • Écriture : 5.9/10

Les Commentaires des votants

J’ai beaucoup de mal à évaluer ce texte. Je pense que c’est un genre qui ne m’attire juste pas.
Ma note basse relève donc sans doute plus d’un manque d’affinités qu’autre chose. Je vais tout de même tenter de la justifier.
Les comics de mon enfance m’attiraient par leurs couleurs, leur côté manichéen était compensé par l’action, et les conflits intérieurs des héros étaient suggérés, et distillés au fil des épisodes.
Ici, j’ai regretté un manque de rythme (vingt lignes d’action sur quatre pages), et la psychologie des personnages, pourtant travaillée, ne m’a pas convaincu. Par exemple, dans un monde où les humains sont divisés en monstres sadiques et innocentes victimes, le ‘vengeur’  fond de nuit sur tout humain, sans distinction, les considérant comme des rats juste bons à se déchirer entre eux. Dès lors, qui peuvent être à ses yeux les victimes auxquelles il rend justice ? Du coup, j’ai eu beaucoup de mal à m’y attacher.
Sixtine, caricature de l’oiseau blessé qui se fait cruel, revêt un côté cynique qui peut être drôle, mais  pas plus attachant à mon goût. En conséquence, la grande révélation sur leur passé commun m’a un peu laissé de marbre.
Les autres persos transparaissent à peine, je les ai trouvé trop immatériels, même pour des faire-valoir (le frère de Sixtine, Louisa, Yoam).
J’ai néanmoins apprécié la mise en place d’un univers sombre à la Tim Burton qui se profilait par petites touches. J’ai aussi aimé l’humour noir bien distillé (héhéhé… l’avantage de ressembler à un zombie… les poils de loup-garou suicidaire sur son pare-choc…).
Techniquement, j’ai relevé au niveau de l’orthographe :
Une hargne contre les accents circonflexes (traîner, traînards, brûler, repaître).
Une dévotion excessive au pluriel (tout à loisirS, masse abondanteS, quelqueS prédateurS terréS derrièreS, quelque gobelinS).
Et quelques autres erreurs : NulLE besoin, ses pairEs,  entrain (->en train),  mur décrépiT.

 » La chaleur moite du mois d’août faisaittranspirer  »
 » Dans sa bouche, il sentait le goût du sang et ses griffes le démangeaient férocement. Bientôt, il serait rassasié de chair et de sang.  »
Répétition…
J’aime pas du tout, je préfère être honnête mais on est pas là pour parler de mes goûts.
Premièrement, j’ai bien noté l’originalité plus pour l’univers proche de Death Valley qu’autre chose. Parce que si l’on excepte cela, tout le délire punkette-goth qui est maudite et qui s’en veut du fnd de son coeur depuis qu’elle a perdu son homme, j’ai envie de dire : ooooh…
Après, au niveau de l’écriture c’est plutôt pas mal, il y a quelque petite tournures  qui sont aussi clichés que le scénarii mais rien de trop important.
Ah, et au passage, la fin es pété à cents bornes (d’où le manque d’originalité selon moi) alors que vous/tu n’aves/n’as as pris la peine de semé de réels détails ou indice, ce qui est un comble.

J’ai été très enthousiasmé au début par le style malgré quelques fautes (‘Par ses paires’ de chaussures ?) mais la nouvelle se ‘déroule’ bien.
Dommage que la fin soit mièvre à souhait, ça gâche carrément le côté noir et violent du récit.
De plus, quelque chose qui m’à gêné : Pourquoi utiliser des euros dans un monde totalement imaginaire ?

La phrase de début est à peine exploitée dans ce texte.
Un conte sympathique sur des amants maudits (pour le coup, ils le sont vraiment eux!). Le monde manque d’un peu de détail, contemporain, fantastiques, on ne sait pas trop se situer.
De même, on ne sait pas grand chose sur le démon tant qu’on arrive ps à la fin du texte, ce n’est pas toujours très clair.
Autre gros problème : les transitions entre paragraphes, ils sont parfois un peu abruptes et on se retrouve à essayer de trouver qui parle de quoi au sujet de qui.

d’un monde nocturne mêlant zombies, loups-garous, gnomes, trolls, dans une sorte de joyeux bordel qui nous pousserait à vouloir en apprendre plus sur ce monde.
La fin ne m’a pas vraiment surprise. J’ai l’impression que l’histoire était plutôt un prétexte pour définir l’univers dans lequel évoluait les personnages. Un prélude à un futur roman peut-être ?

Récit intéressant, avec un bon rythme également, mais qui manque peut-être de lissage pour le rendre encore plus fluide.

Du post apocalyptique !
Une originalité dans la construction et le sujet, quelque peu atténuée par la mention répétée des poncifs du med fan (nain, gobelins, …). Quel en est l’intérêt, puisqu’on ne les voit jamais et qu’ils n’ont aucune incidence sur le récit ? Je me serai pour ma part cantonner aux Morts vivants (zombis et donc vampires entre autre).
La construction, c’est la force du récit, avec ces 2 histoires parallèles, sans aucun rapport évident et qui se rejoignent à la fin.
Je regrette la grosse ficelle qui permet à l’héroïne de voir sa voiture réparée comme par magie.
La fin est un peu fleure bleu, genre l’amour suffit à passer outre la malédiction. Mais ça passe.

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