Affrontement

La colonne avançait en terrain inconnu depuis 2 mois, la troupe commençait à se plaindre de tout et de rien. Le colonel Baxter l’observait depuis tout ce temps sans intervenir, les hommes avaient besoin de faire connaissance et les chefs de pelotons devaient les prendre en main et s’imposer.
Cela faisait maintenant 6 mois que le 67ème Régiment Walkyrie avait vu le jour et que la colonel Baxter en avait pris le commandement après la fin du 54ème de Catachan, et depuis 6 mois il recrutait tous les gardes possibles qu’il pouvait trouver.
‘Ils ne sont pas encore opérationnels et ils risquent de le payer très cher au premier combat un peu sérieux.’
Le colonel fut interrompu dans ses pensées par l’arrivée d’un éclaireur.
– Mon colonel, à 8 kilomètres devant, une ancienne base de l’aéroporté abandonnée.
– Parfait soldat, prévenez le 3ème peloton des cadians de sécuriser la zone, nous y seront dans 2 heures.
– Les cadians mon colonel, y’seraient pas fichu de…
– Exécution soldat.
L’homme, un ancien du 54ème, parti sur un rapide salut en direction du 3ème peloton, un des derniers à avoir rejoint le 67ème.
‘Il faudra travailler la cohésion rapidement.’
Le colonel en venait presque à regretter qu’il n’y ait pas une petite armée Ork dans les environs comme on leur en avait signalé avant de partir pour cette mission de patrouille.

Atteignant les premières ruines, la colonne était à 500 mètres de l’ancienne base impériale, en fait un ensemble de bunker éventrés et un bâtiment central servant de plate forme de lancement des landspeeders, le tout abandonné à la jungle depuis longtemps.
Il ne semblait pas y avoir de trace du 3ème peloton dans les environs, un des soldats de la garde rapprochée du colonel lança sardoniquement à son voisin :
– Tu vas voir qu’on va les retrouver en train de pioncer dans un coin. – Ca m’étonnerais soldat, radio, faites stopper la colonne et préparez vous au combat, escouade mortier en position derrière ce mur, envoyez le hellhound sur la gauche et la chimère à droite.
Son dernier ordre fut couvert par un rugissement bestial de dizaines d’orks surgissant de tous les recoins possibles avec, au-delà des bâtiments, une paire de truk chargés à ras bord de combattants assoiffés de combats, poussés en avant par un énorme spécimen et sa suite toute aussi impressionnante.
Le 67ème Walkyrie allait affronter pour la première fois un adversaire terrifiant.

Face au colonel, les batteries de kanons et de zaps se mirent en position, une bande d’orks se dirigeait vers les positions du QG impérial, ils marquèrent cependant un temps d’arrêt en voyant le Hellhound foncer sur eux et déverser un déluge de flammes ne laissant que peu d’orks en vie, les bolters lourds finirent le travail mais une autre bande encore plus importante prenait déjà la place des morts, la marée verte semblait inépuisable.
Au centre du dispositif impérial, les gardes se regroupèrent instinctivement autour du colossal Leman Russ démolisseur et les tirs de défenses prélevèrent un lourd tribut parmi les peaux vertes.
Le flanc droit impérial était composé des gardes de Catachan qui obtinrent un premier succès grâce au lance missile du lieutenant Beholf qui toucha le truk de tête et le mit hors service, éparpillant les orks à son bord dans une mêlée de bras et de jambes.

La horde ne faiblit cependant pas et de nouveaux combattant arrivaient de plus en plus près des lignes impériales, les tirs des kanons atteignirent les gardes en première ligne et une bande de gretchins précédant une bande d’orks se rapprochait dangereusement.

La sentinelle laissée au centre s’avança en faisant feu sur les gretchins qui ne purent se replier, ‘encouragés’ par un ork énorme armé d’un long fouet barbelé, la sentinelle se retrouva alors prise sous la masse des assaillants, mais elle ne fléchit pas et un long combat s’engagea.

Les gardes continuaient de faire de lourdes pertes parmi les peaux vertes, le Hellhound voulu pousser jusqu’aux batteries de kanon, mais il fut rapidement éventré par un tir chanceux d’un zap, ses servants sautant de joie dans tous les sens, et explosa.
La situation devint encore plus préoccupante car sur le flanc droit, le truk du boss Ork se rapprochait de plus en plus et rien ne semblait pouvoir l’arrêter.

Au centre, les gardes de choc voulurent rejoindre le bâtiment central encore debout et s’en faire un solide point de résistance, leur tentative fut presque réussi mais c’était sans compter sur une bande de krameurs qui n’attendaient que cette occasion, les gardes de choc se replièrent après avoir subi de lourde pertes.

Face aux positions du colonel, une dizaine de commandos Orks profitèrent des couverts à leur disposition pour fondre sur la petite escouade de commandement du colonel.
Les combats furent sanglant des 2 cotés, les gardes semblèrent fléchirent lorsque celui qui devait être le chef de la bande se jeta sur le colonel, le frappant de toutes ses forces et lui arrachant presque le bras gauche.
Le colonel hurla de douleur et se retourna d’instinct vers son agresseur, lui portant un coup de taille qui le décapita proprement. Voyant cela, les orks pourtant en surnombre se replièrent en toute hâte.
Trop faible pour les poursuivre, le colonel les laissa partir, préférant reprendre sa position, un peloton d’infanterie venant lui prêter main forte; il ne restait plus que le colonel et le caporal Jensen encore en vie du peloton de commandement.

Voir ses Orks battre en retraite si près du but du mettre en rage le Boss Ork car se dernier se jeta de son truk sur les premières lignes de la Garde à se portée et le carnage commença.
Le Boss et sa suite avancèrent au milieu des gardes semblant ne pas rencontrer d’opposition, même la chimère lancée à pleine allure sur le groupe fut proprement découpée en petits morceaux.

3 escouades venaient de subir de lourdes pertes, le colonel décida d’abandonner la position et de se replier d’autant que de nouvelles bandes Orks se rapprochaient toujours et encore des positions impériales.
Engoncé dans sa lourde armure, le Boss Ork hurla sa frustration de voir s’échapper ses proies plus rapides, de rage il se tourna vers la sentinelle, toujours empêtrée dans son combat avec les Gretchins et la mit rapidement en pièces.

Les forces rescapée du 67ème se regroupèrent quelques kilomètres plus loin et furent récupérées par les renforts demandés en urgence. Le colonel Baxter fut évacué en priorité, laissant le soin au Lieutenant Beholf de rejoindre le régiment.

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