Les opéras de l’espace
Axelkahn est un ténor hors du commun, presque un dieu vivant.
Ses interprétations des airs d’opéras les plus périlleux sont des instants volés à l’éternité. Tout cela grâce aux biopuces que lui ont implantées les mystérieux Yuweh. Jusqu’au jour où ces greffes tombent en panne, renvoyant Axelkahn à sa condition de simple mortel.
Il ne lui reste plus qu’à tenter de retrouver un Yuweh, dont la légende raconte qu’il aurait disparu au cœur des Bulbes Griffith, gigantesque artefact spatial composé de stations reliées entre elles par des filins créant une inextricable toile d’araignée.
Il forme donc une troupe de théâtre aussi hétéroclite qu’attachante et se lance en quête d’une hypothétique guérison.
Les opéras de l'espace Auteur : Laurent Genefort Éditeur : Folio SF
Commentaire d’Atorgael
Quand j’ai vu ce titre, j’ai immédiatement pensé à « Space Opera » de Jack Vance, un de mes livre favori.
Il y a du Vance dans ces opéras de l’espace, le héros voyage de planètes en planètes pour y chanter les plus grands airs avec une voix parfaite que lui ont permit d’avoir les Yuweh, mystérieux génies de l’univers. Le problème d’Axelkahn notre héros, c’est que sa voix va le laisser en plan, les biopuces permettant la perfection vocale tombent en panne. Une seule solution se présente à lui : trouver un Yuweh pour les réparer.
Le problème avec les Yuweh, c’est que personne ne sait comment ni où les trouver. Axelkahn tombe cependant sur une information lui indiquant qu’il y en aurait un dans les Bulle Griffith. Avec ses derniers sous il s’y rend plein d’espoir.
Là commence son aventure. Il se trouve plongé dans une société très particulière, celle des station accrochées aux filins qui traversent les Bulbes formant une toile d’araignée que parcourent les nacelles commerçantes, itinérantes ou des pirates.
Cet univers est vraiment bien vu et parfaitement décrit, les stations se différencient les unes des autres par leurs activités mais surtout par la personnalité des intendants qui les dirigent, hostile, méfiante, accueillantes, malsaines, abandonnées…
Axelkahn doit rejoindre le mythique Bulbe central, le plus loin, le plus difficile à atteindre, car plus on s’enfonce dans les Bulbes, plus le danger augmente avec la multiplication des pirates et des stations dangereuses pour le voyageur inconscient.
Pour voyager le plus facilement possible, il monte une troupe de théâtre ambulant qui va se produire de stations en stations tout en se rapprochant du centre.
Les aventures de la troupe sont le principal sujet, suivre comment ils s’en sortent avec les intendants les plus réfractaire aux artistes est un véritable délice. L’auteur nous plonge parfaitement dans tous les affres de la troupe.
Axelkahn va-t-il trouver ce légendaire Yuweh, va-t-il retrouver sa voix? Autant de réponses que je vous invite à découvrir en lisant ce livre.
Concernant l’auteur, je le découvre à cette occasion, je vais rapidement me diriger vers ses autres livres car j’ai vraiment adoré. Et il y a bien du Vance dans cette histoire…