Les tours de Samarante

les-tours-de-samaranteAutour de la cité de Samarante sur laquelle veillent six tours mystérieuses, s’étend l’aliène, une étendue sauvage, aride, inhospitalière.

C’est par là que la guerre viendra il n’y a pas d’autre accès.

Au coeur de la ville vivent Cinabre, une préfigurée aux pouvoirs effrayants, bientôt poursuivie par les tueurs de Endocène, et Triple A, qui rêve d’escalader les tours.

C’est vers eux, sans le savoir, que se dirige Oshagan, le grand guerrier, porteur de la plus puissante des armes, une forme de guerre disparue depuis mille ans.

Quand-ces trois êtres entreront en collision, alors trembleront les Tours de Samarante


Les Tours de Samarante
Auteur : Norbert Merjagnan
Éditeur : Folio SF

Commentaire d’Atorgael

?????

Que dire de cette ouvrage ? De bonnes choses pour commencer.

L’histoire, les personnages, l’ambiance, tout est vraiment bien pensé et écrit. C’est agréable, la plongée dans le monde se fait facilement.

les 3 personnages principaux sont attachants chacun dans leurs styles. L’écriture en chapitre par personnage donne vraiment envie de savoir ce qui leur arrive 2-3 chapitres plus loin. Bref, c’est bien maitrisé tout ça.

Les personnages secondaires sont tout aussi bien travaillés, c’est très agréable de les suivre en compagnie ds héros sur quelques chapitres.

Les amateurs de SF peuvent être conquis par l’univers proposé, l’histoire des cités est un poil léger mais ça passe bien quand même. En tout cas comme ce n’est pas le sujet principal, on peut vite en faire abstraction.

Les description des éléments futuristes sont amusants (j’ai adoré le dressing d Cinabre), terriblement décrits (la conversion de Triple A) et l’armement futuriste est redoutable (je ne vous décrirai pas ici les effets du souffleur d’Oshagan).

Après, il y a le côté mystique de certaines choses et autres considérations « intellectuelles » qui me passionnent moins mais qui entrent parfaitement dans l’histoire. J’ai parfois eu a en regretter leurs longueurs de temps en temps.

Pour finir, le méchant est vraiment méchant, un vrai sale type à qui on a envie de mettre des baffes.

Quelques remarques cependant qui auraient pu faire baisser mon appréciation de 4 à 3, l’uteur est visiblement un grand fan de Dune car quelques éléments en sont très fortement inspirés, notamment les femmes sans tain qui font furieusement penser aux sorcières du Bene Gesserit (on les appelle également sorcière parfois) et dont le rôle dans l’histoire des cités et du monde font penser à ce qu’Herbert a fait dans son roman. Encore une fois, ça participe parfaitement à  l’histoire, c’est juste un peu trop « visible ».

Un roman à lire qui vous tiendra en haleine jusqu’au bout avec la (un peu trop?) grosse révélation de fin qui fiche quand même une claque.

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