Stalker

stalkerDes Visiteurs sont venus sur Terre. Sortis d’on ne sait où, ils sont repartis sans crier gare.

Dans la Zone qu’ils ont occupée sans jamais interagir avec les hommes, ils ont abandonné des objets de toutes sortes. Objets-pièges. Objets-bombes. Objets-miracles.

Objets que les stalkers viennent piller au péril de leur vie, comme une bande de fourmis coloniserait, sans rien y comprendre, les détritus abandonnés par des pique-niqueurs au bord d’un chemin.


Stalker
Auteur : Boris & Arkadi Strougatski
Éditeur : Folio SF

Commentaire d’Atorgael

?????

De la SF Russe. C’est une première pour moi.

La plongée dans la zone est brutale, il n’y a pas la place à l’erreur là-bas. Seuls les Stalker sont capables d’y entrer et d’en sortir en vie. Enfin, tous y entrent, certains en sortent. Et tout ça pour ramener des objets dont ils ne savent pas grand chose, sauf qu’ils leur rapportent de l’argent. Beaucoup parfois.

Le monde a changé dans les régions touchées par la visite des extra-terrestres et les auteurs nous le décrivent ainsi, bouleversé. Ailleurs, on ne sait pas trop ce qui se passe, ni comment les zones sont perçues,

Red est le stalker que l’histoire nous propose de suivre. Ses succès, ses déboires et contrariété dans sa vie vont nous être jetés à la figure. le langage est parfois « violent », les dialogues et pensées intimes se font sur le mode « langage parlé » voire « familier » ce qui encre le lecteur dans la réalité brutale de la zone.

C’est prenant à lire et j’ai vraiment bien aimé.

la petite note de fin de l’auteur est tout aussi intéressante, elle nous parle des difficultés rencontrées pour faire publier ce roman en URSS à l’époque.

2 thoughts on “Stalker

  1. thomas marie dans

    SF russe?
    Carrément SF soviétique en fait. Il y a toute une série d’auteurs qui ont été publiés parfois en « Présence du Futur », dont par exemple Efremov avec « la Nébuleuse d’Andromède ». Dans le cas des Strougatski, il y a des textes vraiment très sympas même s’ils sont un peu datés, c’est le cas des voyageurs dans le temps de « il est difficile d’être un dieu » ou de mon préféré « le Lundi commence le Samedi » qui est une parodie assez hilarante du fonctionnement d’un institut scientifique soviétique à travers la vie du NIITCHEVO » (les amateurs apprécieront), l’institut soviétique de magie noire.
    A+
    Gilles

    • Atorgael dans

      La précision a son importance en effet, j’aurai du dire « soviétique ».
      Si je tombe sur ces autres écrits, je me ferai une joie de les lire et d’en parler.

      Merci

      Atorgael