Gueule de truie

gueule-de-truieL’Apocalypse a eu lieu.

Pour les Pères de l’Église, elle a été causée par Dieu lui-même. Comme la Terre est morte, ils n’ont plus qu’un seul but : détruire le peu qui reste, afin de tourner une bonne fois pour toutes la page de l’humanité.

A leur service, Gueule de Truie, inquisiteur.

Dès le plus jeune âge, on lui a enseigné toutes les façons de prendre la vie. Caché derrière le masque qui lui vaut son nom, il trouve les poches de résistance et les extermine les unes après les autres. Un jour, pourtant, il croise la route d’une fille qui porte une boîte étrange, pleine de, pleine de quoi, d’abord ? Et pourquoi parle-t-elle si peu ? Où va-t-elle, et pourquoi prend-elle le risque de parcourir ce monde ravagé ?

En lui faisant subir la question, Gueule de Truie finit par se demander si elle n’est pas liée à son propre destin, et si son rôle à lui, sa véritable mission, n’est pas de l’aider à atteindre l’objectif qu’elle s’est fixé, et peut-être même d’apprendre à vivre.


Gueule de truie
Auteur : Justine Niogret
Éditeur : Critic (15 février 2013)

Commentaire de Rendar

?????

L’apocalypse a eu lieu. On ne sait pas pourquoi ou comment mais le monde est maintenant différent. Les humains sont en voie d’extinction et les pères forment des tueurs à les trouver et les éliminer.

Gueule de Truie a gagné ce nom lorsqu’il a revêtu son nouveau visage et qu’il est lui aussi parti à la chasse des dernières poches d’humains subsistant sur une terre maintenant désolée. Mais au cours de ses missions, il va rencontrer une jeune fille portant une mystérieuse boite.

Cette rencontre va changer la vie de ce colosse qui ne connait d’autre langage que la violence et dont l’existence est dédiée à l’extermination de la race humaine.

Dur, glauque et violent, ce roman n’est pas à mettre entre toutes les mains.

Pour être honnête, j’ai nettement moins apprécié cet opus que son diptyque médiéval ayant pourtant une prédisposition pour la SF. Je l’ai trouvé très philosophique au point d’en être parfois lourd et ampli d’une violence qui, même si elle sert le récit et l’atmosphère, est parfois inutile ou gratuite.

Ça n’en est pas pour autant un mauvais roman, les concepts sont intéressant, c’est très bien écrit et assez immersif, j’ai juste eu du mal à m’identifier dans cet univers par manque d’un avatar avec lequel j’aurais pu partager ne fusse que quelques points communs.

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