Une porte sur l’été

porte_eteIngénieur de génie, Daniel B. Travis découvre que sa fiancée et son meilleur ami l’ont trahi ensemble et lui ont volé l’usine de robots qu’il a fondée.

Ils s’en débarrassent en l’expédiant dans l’avenir à travers le Long Sommeil avec pour seul compagnon son chat Petronius.

Un chat qui, l’hiver, fait le tour de toutes les portes de la maison, car il est certain que l’une d’elles s’ouvre sur l’été.

Mais il y a d’autres façons de voyager dans le temps que le Long Sommeil. Et donc de se venger. Et de trouver sa porte sur l’été.


Une porte sur l'été
Auteur : Robert Heinlein
Éditeur : Folio SF

Commentaire d’Atorgael

?????

Le roman d’Heinlein qu’il ne faut pas manquer.

Le résumé présenté ci-dessus est complètement bancal, n’en tenez pas compte. Je ne l’ai pas repris pour ne pas dévoiler la trame de l’histoire et vous laisser la découvrir.

Ecrit en 1956, ce roman plonge le héros en 1970 ave déjà quelques éléments de science-fiction par rapport aux 14 années séparant le lecteur de ce héros. Et puis il y a un nouveau bond dans le temps quand le héros arrive en 2001, autre dépaysement par rapport aux années 50 et petit sourire pour le lecteur de ce millénaire.

La vision de futur d’Heinlein est rafraichissante et très agréable à lire comme j’ai déjà pu le dire dans mes précédentes critiques. La technique reste très basique et les quelques innovations sont lues et relues. On est loin de la « Hard-Science » qui nous décrit avec force détails tous les procédés mis en œuvre pour ne serait-ce ouvrir une porte. Là ça coule tout seul, point de grand concepts, bref c’est très abordable pour lecteur.

L’intérêt principal de cette histoire tient au personnage principal et à ses aventures. Spolié, trompé il cherchera à se venger dès qu’il en aura la possibilité. L’histoire se découpe simplement et de manière très limpide et se lit très vite une fois accroché par les premières lignes.

Le personnage est attachant (même si le machisme des années 50 est parfois un peu lourd) et son chat l’est encore plus. Pete, véritable bête féroce pour qui n’est pas un « ami des chats » partage avec notre héros le rôle principal.

Bref, j’ai adoré ce livre que je m’étais promis de lire rapidement, c’est chose faite et je vous invite à en faire autant. Au moins pour découvrir Heinlein.

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