La foi et le feu

fr-faith-and-fireDans le futur cauchemardesque du 41e millénaire, les Sœurs de Bataille se dressent entre l’humanité et ses ennemis damnés. Qu’elles fassent partie des troupes d’élite des guerrières Seraphines ou des berserkers des Soeurs Repentia, elles sont le bras armé de l’Écclesiarchie, délivrant la justice de l’Empereur aux ennemis de l’humanité.

Lorsque Torri Vaun, un dangereux psyker hérétique, échappe à sa vigilance, Celestian Miriya tombe en disgrâce aux yeux de ses supérieurs. Suivant la trace de Vaun jusqu’à la planète Neva, Miriya et ses sœurs partent en chasse et commencent leur enquête avec l’aide de La sœur hospitalière Verity.

Lorsqu’elles mettent à jour un complot qui menace de faire basculer l’Imperium dans le Chaos, leur foi est mise à l’épreuve comme jamais auparavant.


La foi et le feu
Auteur : James Swallow
Éditeur : Black Library
Intérêt dans l'univers : ?????

Commnetaire de Rendar

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Chargée du transport d’un puissant psyker, la sœur supérieure Miryia et son escouade de Célestes laissent ce dangereux prisonnier s’évader au cours d’une mutinerie.

Tombée en disgrâce, elle se lance dans une traque du fugitif qui va mettre à l’épreuve sa foi car l’intégrité d’un haut dignitaire de l’église semble être mise en cause. Avec les sœurs de son escouade elle va devoir verser le sang et des larmes pour que la vérité éclate.

Une trame assez simple servant de prétexte à de nombreuses scènes d’action mettant en scène l’Adeptus Sororitas avec, à mon goût, bien trop de doutes et de « crises de foi » pour des sœurs de bataille. C’est assez classique, ça se lit bien mais c’est loin de casser la baraque.

Je pense que ce roman sera vite oublié bien que je lirais la suite avec plaisir car, bien que n’y trouvant aucune qualité exceptionnelle, il n’y a aucun défaut rédhibitoire à la lecture.

Commentaire d’Atorgael

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Les Sœurs de bataille représente les gardiennes de la Foi Impériale, elles sont le bras armé de l’Église, les championnes du Crédo Impérial.

Ceci étant posé, il faut aussi dire que leur place n’est pas très facile. Si elles ont accès au matériel équivalent à celui des Space marines (Rhino, Rétributor, Excorcists, et autres armure renforcées) elles restent des humaines non modifiées à l’image des gardes impériaux.

Raconter une histoire se Sœurs de bataille, c’est donc jongler entre la puissance de feu de l’élite impériale et la fragilité de ses troupes de base. Pas forcément facile. Heureusement la foi qui les porte compense pas mal leurs faiblesses.

Concernant cette histoire, on part d’une évasion d’un sorcier pour arriver à un complot que nos héroïnes vont devoir déjouer pour a sauvegarde de l’Imperium, rien de moins. Pas de grandes surprises dans la trame, on sent venir les traitres et les coups fourrés au moins 10 pages avant.

La lecture est cependant agréable et une fois que tout est en place, on a vraiment envie de savoir comment tout va se terminer. Les dernières scènes sont pleines d’action mais ne compensent cependant pas une petite déception de ma part.

Et malheureusement, on retombe dans certains travers de la BL : le passage en revue du catalogue de l’armée en vedette. On a donc droit à toutes les unités possible des Sœurs, tous leurs véhicules en action et forcément plus forts que l’adversaire du moment. Lors des scènes de bataille, c’est vraiment flagrant et cette impression de lire un compte-rendu de bataille me fait lire très vitre certains passages peu intéressants. je vous recommande le tir du missile traqueur ! Une pure merveille !

D’un autre côté, c’est le contrat tacite entre le lecteur et Games Workshop : on vous vend des histoires racontant les aventures de vos figurines préférées, faites comme si c’était de la littérature et achetez nos figurines tellement elles sont fortes. Bref.

Pour un premier roman sur les Sœurs de bataille, c’est intéressant de les découvrir même si on jongle entre Space marine et garde impérial assez souvent. Or,  si je veux lire une histoire de garde impérial je me dirigerai vers les fantômes de Gaunt (difficile de trouver mieux en fait) et si je veux lire une histoire de Space marine, ce sera l’hérésie d’Horus qui comblera mon bonheur. En gros, il faut vraiment aimer les Sœurs de bataille et tout ce qui tourne autour de  l’Écclesiarchie ou être curieux pour accrocher vraiment à leurs histoires.

Mais comme il doit être possible d’imaginer des intrigues que seules les Sœurs de bataille peuvent démêler, faisons confiance à l’imagination des auteurs de la Black Library…

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