Craignez l’alien
À travers la galaxie, l’Imperium de l Humanité compte de nombreux ennemis, mais les plus terribles, ceux qui représentent une injure au genre humain, sont les aliens.
Où qu’ils aillent, les hommes trouvent des races extraterrestres prêtent à les détruire – que ce soit les orks brutaux, les hordes de tyrannides affamés, les implacables nécrons, ou les forces mystérieuses des taus et des eldars.
D’un bout à l’autre de l univers, l humanité et ses défenseurs, les Space Marines, luttent pour éradiquer toute menace xenos.
Malgré cela, le mieux qu’ils puissent espérer est de gagner du temps, un jour à la fois, car se dresser sur la route de l’alien équivaut à se lancer dans une guerre sans fin…
Craignez l'alien
Auteur : Collectif
Éditeur : Black Library
Intérêt dans l'univers :
Commentaire de Rendar
La danse des sorties de la BL continue avec ce recueil de nouvelles axées sur les Xénos. Les précédents recueil de 40k étaient plutôt sympa, le contenu avait l’air alléchant, je l’ai donc lu rapidement.
Voici ma critique de chaque nouvelle présente dans le livre.
Les Jardins de Tycho (Dan Abnett) : Sous forme d’enquête policière suite à la découverte de plusieurs cadavres mutilés, Abnett a toujours un très bon style et l’histoire coule tout seul mais… Pour une nouvelle d’un recueil centré sur les Xénos nous ne sommes nul moment confronté à un Xénos !!! Ca fait un peu ‘On a voulu mettre une nouvelle d’Abnett dedans donc on a mis ça même si ce n’est pas dans le sujet’, dommage.
La Peur en Soi (Juliet E. McKenna) : Caricature pas trop mal réalisée d’un combat ‘classique’ de la garde impériale au cours d’une invasion tyranide frappe. Racontée par les yeux d’un officier médical, il n’y a pas grand-chose à garder en mémoire.
Requiem Promethéen (Nick Kyme) : Ayant énormément apprécié le livre sur les Salamanders écrit par le même auteur, j’attendais beaucoup de cette nouvelle et j’ai été plutôt déçu. Une équipe de Space Marine se voit contrainte de s’enfoncer dans un gigantesque Space Hulk et y fait de mauvaises rencontres. Ce n’est pas mauvais mais assez longuet et les rebondissements font se perdre le lecteur (On se retrouver face à trois type d’ennemis différents). Ca n’apporte pas grand-chose au recueil.
Un présent pour Dame Baeda (Braden Campbell) : Une nouvelle mettant en scène un puissant Voivode Eldar Noir tombant éperdument amoureux et en devient prêt à tout sacrifier pour sa dulcinée qui reste de marbre. Bien que d’un style classique, cette nouvelle surprends par son originalité et est une bonne surprise.
Déluge de Fer (C.L. Werner) : Attendue sans doutes par les fan de peaux-vertes, cette nouvelle censée être vue du point de vue d’un ork est un joli flop.
Sanctifiés (Mark Clapham) : A la suite d’un accrochage avec une épave dans l’espace, le technoprêtre d’un croiseur se retrouve confronté à l’abordage du vaisseau par des Eldars Noirs. Sans être une grande réussite, la nouvelle n’en est pas moins agréable à lire.
Visages (Matthew Farrer) : Un texte ésotérique sur les Arlequins Eldars, pour moi la pire du recueil, j’ai dû lutter pour la terminer tant l’auteur cherche à faire dans l’onirique et le suspens pour finalement totalement perdre son lecteur dès les premiers paragraphes.
Unité (James Gilmer) : Sur une planète pacifiée au nom du ‘Bien suprême’ et au lendemain d’une sanglante bataille, un garde impérial et un Space Marine de la Raven Guard s’allient pour comprendre comment les Tau se sont si facilement emparés de cette planète. La relation Marine/humain passe très mal à la lecture, le style est pas folichon et les classiques du genre ‘Tau’ sont au rendez-vous. Rien de transcendant donc.
Le Cœur (Aaron Dembski-Bowen) : Retour dans le même Space Hulk que dans la nouvelle ’Requiem Prométhéen’. L’engagement est vu selon l’œil d’un des agresseurs des Salamanders. Le style est bon, le point de vue et les révélations aussi. Une des meilleures nouvelles du recueil.
L’Ambition n’a pas de limites (Andy Hoare) : Lorsque l’équipage avide d’un vaisseau de Libre-marchands cherche à piller une nécropole Nécron, les choses ne peuvent tourner qu’au vinaigre. Dommage que ce soit sans surprises et relativement mal écrit.
Vous l’aurez compris, avec une note finale de 2.5/5 ce recueil peine péniblement à susciter l’intérêt. Vous pouvez franchement passer votre chemin…