Terminus les étoiles

terminusUnique survivant à bord du Nomad, qui a fait naufrage aux abords de la ceinture d’astéroïdes, Gulliver Foyle se croit sauvé lorsqu’il aperçoit un vaisseau appartenant au clan industriel des Presteign – le Vorga-T : 1339 – se diriger vers lui.

Pourtant, malgré tous les signaux de détresse que lui envoie le rescapé, le Vorga poursuit sa route.

Gully Foyle, mû par la haine et l’énergie du désespoir, n’a plus alors qu’un seul but : parvenir à survivre pour assouvir sa vengeance.


Terminus les étoiles
Auteur : Alfred Bester
Éditeur : Gallimard - Folio SF

Commentaire d’Atorgael

?????

Second livre de cet auteur, que je découvre, comme promis lors de mon précédent article.

On reste dans le même univers de SF, quelque part en 2430 et quelques, là l’action commence dans l’espace avec un unique survivant d’un vaisseau qui a probablement été attaqué, mais aucun détail ne nous est donné pour le moment.

Survivre seul dans l’espace est un miracle et quand un autre vaisseau de la même compagnie passe à portée de signaux, Gully Foyle, note éros se croit sauvé. Hélas, tout n’est pas aussi simple et il va devoir trouver une autre façon de rester en vie. Quelque peu agacé par cette façon de le laisser pourrir dans la carcasse de son vaisseau, il va passer le reste de son énergie à retrouver le responsable de cet abandon afin de se venger.

Voila pour le décor : une histoire de vengeance donc.

L’auteur vous embarque alors dans son monde où les gens peuvent « fugguer » : se téléporter plus ou moins loin selon les capacités de chacun 500m, 5 km, 500km, guère plus.

Ce roman est très prenant, on veut savoir ce qui va arriver à notre héros et comment il va bien pouvoir se venger et sur qui va retomber sa vengeance. Il emmène avec lui quelques personnes, se confronter à de redoutables adversaires dans une farandole étourdissante tout autour de la terre.

La fin est assez surprenante car rien ne nous y prépare vraiment. Je vous laisse la découvrir bien sûr mais elle nous fait nous poser des questions très contemporaines quant à l’avenir du monde, à la responsabilité des personnes au pouvoir et celle des gens gouvernés.

Une vraie petite leçon pour notre société avec ce livre écrit il y a quelques dizaines de décennies maintenant.

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