Neuropath
Tom choisit mal ses amis. Il mène une vie ordinaire, a un travail routinier au département de psychologie de l’université de Columbia, un mariage brisé, une ex-femme amère. Une vidéo va bouleverser son existence.
Non seulement son atrocité dépasse de loin tout ce qu’il pouvait concevoir, mais son auteur est son meilleur ami, Neil. Neil a passé des années à peaufiner pour la NSA des techniques d’interrogatoire usant de la chirurgie invasive.
Depuis, convaincu que l’on peut commander les sentiments et le comportement humains en stimulant certaines parties du cerveau, et déterminé à dissiper nos illusions, il a basculé dans une spirale de meurtres et de mutilations. Et le FBI pense que son vieil ami Tom est le seul à pouvoir l’arrêter.
Neuropath Auteur : Scott Bakker Editeur : Bragelonne
Commentaire de Rendar
Basée sur des découvertes réelles et scientifiques, l’histoire de ce roman, dans un futur très proche et très ressemblant à la vie aujourd’hui nous emmène dans les méandres du cerveau.
Partant du principe que le cerveau est « câblé » comme une machine et que les processus régissant la pensée ne sont que des informations préétablie, un homme va tenter de démontrer que nous ne sommes que des machines et que le libre arbitre ou la libre pensée n’existe pas. Pour se faire, il se livre à d’atroces meurtres en « re-cablant » le cerveau afin de modifier le comportement des gens.
Contacté par le FBI, Thomas, père de deux enfants et psychologue reconnu est chargé d’aider la police à retrouver ce meurtrier qui n’est autre que… Son meilleur ami.
Mais la route est semée d’embûches et d’horribles découvertes qui risquent d’avoir raison de la santé mentale et de la vie de Thomas et de ses enfants.
Partant d’un postulat super intéressant, le livre oscille entre de très bons moments de polar et des moments de description et d’introspection mortellement ennuyeux. La fin est particulièrement compliquée avec un dialogue sans fin de considération scientifico-mystico-philosophique.
J’ai eu énormément de mal à le finir et j’ai été très déçu par la mauvaise exploitation de ce sujet très prometteur.