Le premier Hérétique

Complément à l’article publié le 23 juin 2011

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L’Hérésie d’Horus, tome XIV.

Comment tout a commencé !

Au cœur des combats livrés à l’échelle galactique par la Grande Croisade, l’Empereur sanctionne les Word Bearers pour l’avoir glorifié comme un dieu. Accablés par ce jugement, Lorgar et sa légion se mettent à la recherche d’une nouvelle voie, dévastant monde après monde et déchaînant leur fureur et leur ferveur sur le champ de bataille. Leur quête les mène aux confins de l’univers matériel, ou ils sont confrontés à des forces anciennes bien plus puissantes qu’ils n’auraient pu imaginer. Alors qu’ils cherchaient a éclairer l’Imperium, la corruption du Chaos s’empare d’eux, et débute alors leur descente vers la damnation. A l’insu des Word Bearers, dans leur quêtes de vérité résident les racines même de l’hérésie


Le premier Hérétique
Auteur : Dembski/Bowden
Éditeur : Black Library (23 septembre 2011)
Intérêt dans l'univers : ?????

Commentaire de Rendar

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Cinquante ans avant les évènements d’Istvaan, les Word Bearers ont essuyés une punition terrible. Accusé par l’Empereur de le vénérer en tant que Dieu, Lorgar et sa légion ont subi un horrible outrage. Forcé de mettre fin à ce que l’Empereur appelle une mascarade, ils partent en pénitence pour racheter leur faute.

Mais au sein de la légion, nombreux sont à penser que, même si leur père à tous refuse d’être déifié, il n’en reste pas moins un Dieu même s’il refuse à en porter le nom.

Les Word Bearers se lancent  alors dans une quête vers l’endroit de la galaxie où, selon les croyances de l’ancien temps, les humains et les Dieux peuvent se retrouver. Un endroit tourmenté et dangereux qui sera connu plus tard sous le nom ‘D’œil de la Terreur’.

Relatant la damnation d’une légion encore peu explorée, ce livre revient sur tout un pan d’histoire inconnue, nous fais découvrir des personnages attachants, nous en dis plus sur certains primarques, les Custodes, les premières possessions démoniaques  et certains évènements clefs  de l’Hérésie.

On appréciera encore une fois,  comme pour certains autres, que Lorgar succombe petit à petit en ayant à l’idée de faire le bien mais finissant par tomber dans le mal absolu, bien mal conseillé par les vrais ‘méchants’ du livre : Erebus et Kor Pheadron.

Le style est plutôt bon, la traduction également, je n’ai pas été frappé par des coquilles monumentales dans ce premier ouvrage de la Black Library, il y à donc pour moi du mieux par rapport aux publications de la Bibliothèque Interdite et cela me redonne confiance dans les futurs romans 40k.

Commentaire d’Atorgael

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Les Word Bearers (les porteur de la Parole) se prennent une avoinée par l’Empereur lui-même après avoir failli une fois de trop. Déjà c’est pas agréable. Mais quand en plus ça se passe devant Guilliman etqu’il se voit attribué des chiens de garde en la personne d’Adeptus Custodes, c’en est de trop.

Lorgar, le primarque de la légion se soumet à l’autorité paternelle mais va emprunter une voie qui damnera l’Imperium pour quelques millénaires.

Ce livre permet de découvrir comment tout a commencé réellement, en tout cas les grandes lignes car on passe sur toutes les manigances de Erebus  et des autres au sein des autres légions, ceci est rapporté dans d’autres livres. Dans celui-ci nous allons donc voir comment les Word Bearers sont passés de l’autre côté.

Argel Tal est un de ces Astartes, nous allons le suivre durant tout le livre, il sera note guide. On le verra hésiter, céder, se poser des questions et devenir ce que le destin lui avait réservé. Beaucoup de phases d’introspection donc mais loin d’être rébarbatives, elles nous montrent le cheminement vers la damnation.

Le livre se conclut peu après la bataille sur Istvaan V où les frère se retourna contre le frère, les primarques ne sont pas en reste et les combats entre eux sont dévastateurs.

Un livre excellent qui nous en apprend beaucoup sur beaucoup de sujets comme les deux légions effacées (même si on est pas prêt de savoir exactement ce qui se passa), la perte des primarques avant leur naissance, Cadia, les eldars…

Le style de l’auteur est bon, ses personnages sont parfaitement campés, on en arrive même à avoir de la pitié pour les traitres.Une petite réserve peut-être sur Lorgar qui reste pour moi un ton en-dessous par rapport à certains de ses frères, le fait de ne pas aimer la guerre le rendant un peu moins impressionnant qu’un Fulgrim ou qu’un Manus Ferrus.

La mise en presse est de bien meilleure qualité qu’auparavant, pas de coquille relevée dans tout ce très gros livre, mais peut-être en ai-je loupé, tout absorbé que j’étais par la lecture. A ne pas manquer en tout cas.

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