La compagnie de fer

bi_ciefer
Les ingénieurs conçoivent les armes les plus expérimentales de l’Empire. Celui qui a la responsabilité des machines de guerre exerce un sale métier, affreusement imprévisible.
L’ingénieur Magnus Fersang pensait en avoir fini, mais on le sort de sa retraite pour une dernière campagne. Il se retrouve une nouvelle fois sur le champ de bataille, aux côtés d’alliés improbables, au sein d’une force impériale partie soumettre des rebelles. L’armée rencontre une puissance de feu supérieure à la sienne et doit puiser au fond de ses réserves de courage et d’ingéniosité pour survivre.
Mais il ne faudra pas longtemps pour que Magnus se retrouve face à l’œuvre de son vieil ennemi et qu’il en fasse une affaire personnelle.


La compagnie de fer
Auteur : Chris Wraight
Editeur : Bibliothèque interdite
Intérêt dans l'univers : ?????

Commentaire d’Atorgael

?????

Durant les premières pages descriptive de la situation et des lieux, j’ai eu l’impression d’être pris sous la mitraille. Un enchainement de phrases de4-5 mots parfois moins assez désagréable à lire. Mais bon, je me suis accroché et je suis finalement entré dans cette histoire.

L’histoire donc, des rebelles au sein de l’Empire menacent la stabilité de la province et de l’Empire tout entier, une armée est envoyée pour leur faire comprendre leurs erreurs. Au sein de cette armée Magnus Fersang est engagé pour monter une compagnie de fer avec ce qu’il peut et comme il peut. L’homme est un ancien ingénieur très prometteur mais qui a sombré dans l’alcool.

Il arrive à s’entourer de quelques personnes compétentes et c’est parti pour une traversée du pays droit sur les rebelles.

A la fin les canons grondent, les chevaliers chargent, les troupes meurent, comme dans toute bonne bataille. Je ne vous dévoile pas le fin mots mais quand deux ingénieurs se rencontrent, la poudre noire obscurci les cieux et les poumons de ceux qui sont autour. Bref, ça fait du bruit.

Une histoire de rédemption, de vengeance, de trahisons, de rancunes enfouies et qui ressortent. C’est assez rythmé, l’action est bien posée ca reste agréable à lire. Les dialogues sont un peu limites parfois quand l’auteur veut faire passer l’incompréhension entre des protagonistes souvent un peu trop typés et manquant de caractères : Le général bourru mais honnête, le prêtre guerrier intégriste, le bon colosse sympathique, le nain bougonnant… Même Magnus est finalement assez fade.

L’intérêt de ce livre pourrait tenir à la compagnie de fer en elle-même et à l’utilisation qui en est faite sur le terrain, un aspect à découvrir (même si on n’en apprend pas forcément beaucoup) de la guerre des troupes impériales. Mais là encore on passe vite sur le rôle des servants d’armes par exemple, ou les maitres artilleurs pour ne se focaliser que sur les ingénieurs. C’est un peu dommage.

Le livre est facile à lire, l’histoire est toute simple mais agréable à suivre. Si vous aimez les histoires sur l’Empire et ses armées, allez-y, ce second tome des armées de l’Empire est pour vous !

Les commentaires sont clos.