Malleus
En ce 41e millénaire, les ennemis mortels de l’humanité sont légion et ils sont omniprésents.
Tandis que les guerriers de l’Impérium mènent le combat, soutenus par la force de leur puissance de feu et de leur conviction, la Sainte Inquisition traque les plus redoutables de ces ennemis jusqu’au cœur des ténèbres – psykers renégats, xénos et démons.
L’inquisiteur Eisenhorn doit débusquer et anéantir les forces qui s’acharnent contre lui ou affronter le courroux de l’Ordo Malleus.
Malleus Auteur : Dan Abnett Éditeur : Bibliothèque interdite Intérêt dans l'univers :
Commentaires d’Atorgael
Voila une suite comme on les aime. Après avoir fait connaissance avec l’implacable inquisiteur, on le retrouve accusé à tort de traiter avec les démons. L’ordo Malleus est à sa poursuite et on se prend à espérer que l’injuste accusation qui est lancée sur Eisenhorn soit levée et que celui ci retrouve ses pleins pouvoirs. Mais cette accusation est-elle vraiment sans fondement ?
Commentaires de Baal-Moloch
J’ai été moins emballé par ce second opus.
Sur la forme, c’est toujours très bien écrit, mais sur le fond, j’ai trouvé certains passages assez lourds : des scènes parfois inutiles, une ribambelle de descriptifs vestimentaires, une gestion du temps pénible (on s’attarde des pages et des pages sur une journée et on bascule à des mois plus tard en quelques phrases).
L’action dans le bar à mutants (ressucée de Star Wars selon moi) est particulièrement chiante et le “tout le monde aime Ravenor” ridicule (la trilogie de ce perso n’était pas alors prévue). L’histoire dans son ensemble n’en pas moins prenante et le cheminement psychologique d’Eisenhorn se fait insidieusement en douceur.
Donc à lire tout de même.
Commentaires de Fred
Je viens de le finir cette nuit au boulot. Et je suis assez d’accord avec Baal-Moloch. L’histoire est plus dans l’investigation que dans l’action. ce qui n’est pas pour déplaire.
Le coup de la scène du bar m’a fait penser aussi à Star Wars. C’est d’une énormité telle que ça sent le copier/coller à plein nez. Coté lourdeur, ça en ai truffé tout le long. Le pire est, pour ma part, la description de la succession de coup et de parade à l’épée, cité par leurs noms unes à unes. C’est d’une inutilité déconcertante (juste après le massacre de Thracian).
Ensuite, les 80 premières pages avec la sorcière, j’avoue ne pas avoir compris ce que ça fait là. Du moins si, ça introduit une épée, un perso et le fait que le sang de Gregor soit empoisonné. Ça fait beaucoup à lire pour pas grand chose et ça fait de la rallonge; je le conçois comme tel en tout cas. Autre lourdeur de taille aussi, je crois qu’on a tous compris que Grégor ne peut plus avoir d’expression sur son visage à cause des mésaventures du tome 1. Ça revient de trop nombreuses fois dans le livre et c’est lourd.
La carta sur Quixos; Grégor la lance sur seulement des présomptions, sans preuves tangibles. ça aurait pu être mieux amené.
Sinon, dans les bonnes choses qui font que ce livre est à quand même lire, l’histoire du personnage et son parcours intellectuel. A savoir ne va t-il pas trop loin dans ses méthodes?
J’ai aimé retrouver Pontius Glaw. Il avait disparu dans le Tome 1, sans savoir ni pourquoi et comment. Et là j’étais surpris et content de le revoir. J’aime beaucoup ce personnage.
J’ai adoré plus que tout, la description du massacre de Thracian lors de la neuvaine. C’est un pur régal à lire et pour l’imagination.
Dans l’ensemble le livre est plutôt sympa. Comme le dit Baal, moins bien que le T1 mais au combien important dans l’évolution du personnage principal. Abnett pose une question à la fin de son avant propos: à quel moment commence la chute d’Einsenhorn? Perso, je dirai dans le Tome 1 quand il décide garder Pontius Glaw en vie. Ça s’intensifie à la fin de se volume quand il garde Chérubaël et le Malus Codicium.
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