Zombie Stories

zs1Zombie Island

A la suite d’une catastrophe mondiale les pays les plus développés sont envahis par des hordes de zombies cannibales. Seules quelques enclaves subsistent, en Somalie notamment. A la recherche d’un remède au virus, un groupe d’adolescentes surarmées, menées par un vétéran, se rend à New York. Tous se croient préparés au pire.

Mais dans l’île de Manhattan en ruine, ils vont bientôt découvrir que la non-mort est loin d’être le destin le plus terrifiant…

zs2Zombie Nation

Un jour les morts se sont relevés… Une vague de terreur et de cannibalisme se répand aux États-Unis. Bannerman Clark, capitaine de la Garde nationale, est chargé d’une mission capitale : découvrir l’origine de ce désastre et l’empêcher de gagner Los Angeles. Son enquête le mène en Californie où une femme détiendrait le secret de l’Épidémie. Mais elle est frappée d’amnésie. Et pour la protéger, Bannerman doit venir à bout de zombies de plus en plus nombreux, invisibles ou dotés de pouvoirs dignes de super-héros.

Apprenez comment l’horreur a commencé…

zombiesto3Douze ans se sont écoulés depuis que les morts-vivants, après avoir envahi Manhattan, puis les Etats-Unis, se sont emparés de la quasi-totalité de la planète en dévorant ses habitants.

Une rescapée, Sarah, décide de sauver son ancien protecteur, le Somalien Ayaan, des griffes du tsarévitch, le plus puissant des maîtres zombies qui brigue la domination mondiale. Mais les humains sont de moins en moins nombreux. Les vivants ont connu l’enfer et pourtant le pire reste à venir.

Parviendront-ils à survivre sur cette planète désolée après tant d’épreuves ?


Zombie Stories - 3 Volumes
Auteur : David Wellington
Éditeur : Milady (Juin-Juillet 2010)

Commentaire de Rendar

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Zombie Island

Ce qui ressemble le plus à l’apocalypse vient de se produire. Une infection a ravagé la surface de la terre, faisant revenir les morts à la vie. Une simple morsure de ces zombies condamne à les rejoindre dans leur non-vie faite d’une seule pensée : Manger.

Quelques endroits sur terre résistent cependant, c’est le cas de la Somalie où les enfants soldats ont réussis à éradiquer les morts-vivants et établir un périmètre de sécurité.  Delkab, inspecteur américain de l’ONU et sa fille en mission en Afrique se trouvent sauvés par les milices mais ce sauvetage à un coût. Mama Halima, la chef des enfants soldats est séropositive et ordonne à Delkab d’aller à New-York lui chercher les médicaments dont elle a besoin pour survivre et qui sont devenus introuvable sur le continent africain.

Mais l’île surpeuplée de Manhattan s’est transformée en véritable enfer où les zombies sont loin d’être le plus grand des dangers. Pour garantir la sécurité de sa fille et sauver sa peau, Delkab va devoir mener une expédition désespérée dans un New-York méconnaissable.

En lisant la première moitié du roman, je pensais lire une histoire de zombie classique, pas trop mal écrite avec des vrais morceaux de morts et de viscère dedans. Mais l’auteur parvient à nous surprendre de la meilleure manière qui soit en basculant dans un univers inattendu et carrément fantastique.

Je ne veux pas gâcher la surprise de ceux qui souhaiteraient lire le bouquin mais sachez que les momies ne réagissent pas de la même manière que les cadavres normaux et que certains ont réussi à déjouer la perte de facultés mentale induite par la ‘résurrection’ en zombie.

J’ai apprécié cette lecture, surtout à partir de la deuxième moitié du roman, ça se lit bien, le style est correct mais quelques coquilles de traduction subsistent malheureusement. Il existe deux autres tomes dont je vous ferais avec plaisir la critique prochainement.

Zombie Nation

Nous sommes en 2005. Partout aux États-Unis, les statistiques des actes de violence explosent et, lorsqu’un capitaine du service de surveillance bactériologique militaire est appelé dans une prison du Colorado, ses découvertes vont plonger le monde dans l’effroi.

Les prisonniers d’un établissement haute sécurité semblent avoir étés infectés par un virus inconnu qui les rends cannibales et décomposent leurs chairs. Tentant d’abord de traiter le mal comme une épidémie terroriste, la triste vérité apparaît petit à petit : Les morts reviennent à la vie et ils sont affamés.

Très vite, de nombreuses villes du pays succombent à l’infection et deviennent peuplées de zombies, les humains sont obligés de se retrancher dans des lieux fortifiés et protégés, les hautes instances ne savent que faire pour sauver les populations ni comment combattre ce qu’ils considèrent encore comme une maladie qui pourrait sonner le glas de la nation et de l’humanité entière.

Dans ce deuxième tome, nous retournons dans le passé, là où tout a commencé. L’auteur retrace la genèse de l’infection sous une forme littéraire redoutablement addictive : De courts paragraphes mettant en scène des protagonistes très bien campés et entrecoupés de citations originales nous plongeons au cœur du chaos.

On y retrouve à nouveau des zombies assez particuliers, capables de pensées et d’organisation voir de pouvoirs surnaturels et l’auteur nous amène petit à petit à la révélation ultime sur l’origine du mal et la fin de tout espoir pour l’homme.

Zombie Planet

Pour ce troisième tome, clôturant cette « saga », nous voici projeté dans le futur. Sarah, la fille de Delkab à maintenant 18 ans, il ne reste plus qu’une poignée de survivants humains vivants reclus. Réfugiée en Égypte avec Ayaan devenue sa tutrice, Sarah possède un don lui permettant de voir l’énergie noire des morts vivants et de prévoir les attaques.

Mais lorsque Ayaan est capturée par les troupes du Tsarévitch, le maître des zombies, le fragile monde de Sarah bascule. Unique lien avec son enfance,  Ayaan compte énormément pour Sarah qui va tout faire pour la sauver. Même si ça la mène à la mort.

Concluant le cycle et répondant à des interrogations soulevées lors des tomes précédents, ce troisième livre est celui que j’ai préféré. Virant carrément dans le fantastique avec l’exacerbation de la « magie » des prêtres liches et rassemblant les protagonistes des deux tomes précédents, ce livre est véritablement très bon.

Certes, le style n’est pas le plus élaboré du monde mais ça se laisse très bien lire et, pour la première fois, il y à de réels « enjeux » et une possibilité de sauver ce qu’il reste du monde.

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