Automate de combat : l’ASPIC

Pas à pas : construire un automate ASPIC

L’idée des ASPIC est venue d’un challenge de pions objectifs pour Warhammer 40K sur un forum voisin. Cela m’a permis de donner vie à un vieux projet : la création d’une série d’automates aux fonctions variées sur la base des chenilles des anciennes motos orks dont j’ai un gros stock depuis longtemps. J’ai développé plusieurs projets sur ces bases : le Porion, machine d’exploitation minière, le Janissaire, combattant mécanique, le Carrier, chargeur logistique et enfin l’Aspic dont la construction est décrite ici. Ces petits engins peuvent être utilisés de multiples manières dans le jeu et me fournissent d’abord des pions objectif sympa, mais ils sont aussi très intéressant pour scénariser les parties.

Les quatre modèles se construisent autour d’une structure en carte plastique de 1mm qui représente le corps du véhicule. L’engin comporte grosso modo trois parties : habitacle à l’arrière, support moteur au centre et le support d’arme à l’avant. Le détail peut varier d’un modèle à l’autre, ainsi par exemple sur l’Aspic, ce support d’arme est tiré d’un galet de Leman Russ ancienne version simplement parce que j’en ai un énorme stock!

Le train de chenillé est fait en reliant les deux moitiés de la chenille ork avec deux axes faits ici avec une section de cure-dents en bois. Comme les pièces ne sont pas faites pour être indépendantes à l’origine, il faut retravailler un peu la jonction des patins sur la partie intérieure avec une petite lime pour améliorer l’aspect général. Juste avant l’assemblage, deux rondelles de cartes plastique figureront l’intérieur des barbotins, mais je n’ai pas ajouté d’autres détails dans la mesure ou cette partie reste largement invisible après l’assemblage.

La base assemblée, il reste à l’habiller en fonction des missions et de la nature de l’engin. Comme tout ce travail est fait en réutilisant des pièces tirées des différents modèles de Games Workshop je me contenterai de les évoquer dans la description de chaque variante tout en soulignant que tout ou presque est possible en fonction de la taille de votre boite à rabiots!

Un point particulier : la grille de refroidissement à l’arrière : j’avais prévu de fabriquer des personnages sur le modèle de ceux de mes chars, et puis la fainéantise m’est tombée dessus si bien que je me suis contenté de pirater trois sarcophages de Terminators ancienne version en plastique, qui ne pouvaient de toutes manières guère servir à autre chose. Cela leur aura évité la poubelle! Les blocs moteurs proviennent de la grappe des accessoires de bunkers, et le bloc de transmission de celle des accessoires de blindés de la garde. De petits accessoires comme des fusées de mortier ou des bloc d’armement des vieilles motos ork viennent compléter l’ensemble à la demande en fonction de la configuration de l’engin.

Configuration commandement et investigation

Sur cette version de base, on retrouve des éléments communs à tous les Aspic : le servo crâne commandant le véhicule qui vient de la boite des bastions tout comme le bloc moteur, j’ai simplement ajouté des câblages en fil de cuivre pour améliorer l’effet visuel de l’ensemble. Le système de brouilleur optique fait à partir d’un tube de lance-grenade cadien complété d’une fusée de mortier de même origine, j’ai juste percé des trous dans la couronne centrale pour simuler le lance-éclats. Le système de communication est celui de la grappe d’accessoires des chars de la Garde Impériale.

Spécificité de cette version, les senseurs sont concentrés dans une module blindé orientable pour lequel je ne me suis pas cassé la tête, me contentant de prendre la pièce fournie dans la grappe de commandement. Le module lui-même est tout à fait explicite et ne nécessite à mon avis aucune modification particulière.

Configuration intervention et escorte

Il y a finalement assez peu à ajouter pour passer à cette seconde version : le module d’observation est simplement remplacé par un fulgurant tiré de la grappe des accessoires de la Garde Impériale. L’arme est légèrement modifié pour s’adapter au support, mais il s’agit surtout de retailler les chargeurs à l’intérieur pour dégager l’espace nécessaire au pivotement. Un petit viseur piqué sur un mortier complète l’ensemble. A noter sur cette photo le réservoir de produit de refroidissement qui est pris sur un lance-flammes cadien.

Configuration porte charge

Cette dernière version est plus spécifique parce que l’avant est sensiblement modifié par rapport aux deux précédentes pour recevoir une charge qui aller de la bombe thermonucléaire ou bactériologique à une station météo ou le fameux CAT cher aux joueurs de Space Hulk! La charge que j’ai représentée ici est faire à partir d’un élément de moto ork avec toujours la fusée de mortier pour représenter le système de brouillage optique, de la charge à l’avant et du véhicule à l’arrière ce qui me permettait de varier un peu les silhouettes.

Comme il peut-être amusant de pouvoir décharger les engins pour des parties à thème, j’ai un peu détaillée le système de transport en fabricant deux bras hydrauliques à partir de morceaux de bolter lourds de Leman Russ. Deux morceaux de fil téléphonique représentent l’alimentation des plots de fixation magnétiques…

L’équipe ainsi constituée, je n’ai pas prévu de fabriquer d’autres ASPIC, je me concentre plutôt sur les Porions et les Janissaires, mais on peut facilement imaginer des variantes en fonction des différentes missions possibles…

2 comments to “Automate de combat : l’ASPIC”
  1. Belle idée, belle réalisation, j’adore l’utilisation des corps de terminator pour la ventilation arrière !

    Encore bravo !

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