Le 2ème Sélénia

Sélénia Prime et le système de Céracuse


Sélénia appartient à un système de quatre planètes qui gravitent autour un astre à faible luminosité appartenant à un bras stellaire secondaire situé entre la Porte Cadienne et la bordure de la constellation d’Occam.

Cet emplacement stratégique aurait pu donner à Sélénia un rôle important dans les dispositifs de surveillance de l’Oeil de la Terreur, mais les anomalies Warp qui caractérisent cette zone font que la circulation y reste aléatoire. Le petit nombre de mondes réellement habitable achève d’isoler Sélenia qui n’est guère aux yeux de l’Impérium qu’une marche sans grand intérêt.

Sélénia Prime est pourtant un monde relativement peuplé, et assez développé pour verser un dîme conséquente. Ses richesses, modestes mais réelles, reposent essentiellement sur l’exportation de minerais rares, mais c’est le commerce des curieuses concrétions que l’on trouve dans les déserts septentrionaux qui lui a donné une certaine notoriété parmi les amateurs d’art de l’Empire.

C’est cette notoriété qui a valu à Sélénia Prime d’entrer en relation avec les planètes environnantes, et tout particulièrement avec Cadia. Dans un premier temps il semble que les Cadiens aient détachés sur Sélénia Prime un certain nombre de bataillons dans le but de sécuriser leur périmètre de défense extérieur avant d’investir massivement dans l’exploitation des métaux rares dont l’industrie cadienne fait une consommation énorme. L’emploi de détachement cadiens se révélant coûteuse à long terme, Il a été progressivement fait appel à des contingents locaux encadrés et équipés par des Cadiens, le mode de vie communautaire des séléniens se prêtant assez bien à l’organisation d’unités militaires constituées.

C’est la deuxième guerre contre le Chaos qui a vu l’extension rapide des forces Séléniennes et leur accession au statut envié de régiment de la garde. Dans la périphérie des grands affrontements sur la porte cadienne, les Séléniens ont formé pas moins de 22 régiments qui furent employés majoritairement à la défense du système mais également requis pour différentes opérations menées par la flotte.

Plus récemment, les deux campagnes de Céracuse mobilisèrent pas moins de vingt trois régiments de la Garde dont huit Séléniens (1er, 2ème, 5ème, 7ème, 11ème, 14ème, 15ème et 21ème) et quatre du monde voisin d’Ogampo. C’est de la première campagne de Céracuse que datent les relations entre Sélénia et les Soeurs du Suaire de Charité d’Occam. Depuis, les actions communes ont été assez nombreuses pour que les responsables militaires du secteurs jugent commode d’employer les deux forces ensemble chaque fois que le besoin s’en fait sentir. L’installation de plusieurs mission des Soeurs sur Sélénia est habituellement considéré comme un bon moyen de garantir le maintien sur ce monde d’une orthodoxie rigoureuse.

C’est la seconde campagne de Céracuse qui est à l’origine de l’étrange destin du IIème Sélénia…

Encyclopédia universalis BN6/78
Système de Céracuse/Sélénia
Deuxieme campagne de Céracuse


L’histoire du deuxième Sélénia remonte maintenant à de longues années, puisque la première figurine a été peinte en 2000! A l’époque il  y avait déjà longtemps que j’avais envie de monter une force le la Garde Impériale pour Warhammer 40K, parce je reste un fidèle de cette force, la plus historique et la plus humaine de cet univers. Dans Un projet de ce genre, le problème majeur est évidemment le nombre de figurines nécessaires quand on décide de déployer d’abord sur la table une véritable force d’infanterie, mais je voulais aussi trouver un aspect qui change un peu des cadiens sans aller vers les brutes bodybuildées de Catachan. Le choix de figurine plastique restant limité (et encore aujourd’hui!), le remodelage intégral de chaque firgurine impossible pour une armée de plusieurs centaines de figurines, j’ai cherché des mélanges possibles entre différentes boites, ce qui a donné (après un prototype de régiment mort-né :les Ogampos) la silhouette des Séléniens… Silhouette qui n’a pas changé depuis l’origine. Je reste fidèle à mes choix de départ!

Le plus curieux dans cette histoire, c’est que le décor d’origine, créé en préalable nécessaire à l’armée elle-même, a par contre été progressivement dévoré par l’ambiance choisie pour la table de jeu! Sélénia n’est plus guère aujourd’hui qu’un nom et un insigne de tradition : le croissant qui décore le casque des gardes. L’historique comme le régiment se sont définitivement déplacés sur l’aride Teth VI. Les soldats du IIème Sélénia sont donc des exilés. Déployés au départ provisoirement comme force de couverture sur un monde désolé sans grand intérêt stratégique, il s’y sont trouvés isolés par les développements de la campagne de Céracuse avant d’y être définitivement assignés par décision du commandement de la flotte et de l’Inquisition peu désireuses de voir se diffuser hors de la planète des informations trop sensibles. Déportés à vie sans espoir de retour, contraints de s’adapter à des environnements bien différents de leurs prairies natales, Les Séléniens sont contraints de se réinventer une existence sur un monde qui n’est pas le leur… Je dois dire que je les aime bien comme cela!

L’aspect général et l’ambiance comptent beaucoup dans le plaisir que j’ai à rassembler une armée, et la première recherche est toujours esthétique : des quantités d’essais avec les pièces les plus diverses sorties de la boite à rabio d’un côté et des tas de descriptions ou de récits d’ambiance, écrits et réécrits au gré des idées modélistes retenues de l’autre. Le IIème régiment de Sélénia devait donc être une force légère déployée sur un monde aride ayant souffert d’une longue période d’isolement avant de pouvoir bénéficier d’un support irrégulier et quasi clandestin de son monde d’origine. Le désert impliquait dans mon esprit l’emploi de manteaux, ou d’un équivalent local, sans aller jusqu’à l’aspect classique des Tallarns, superbes mais tout métal, c’est à dire coûteux et difficiles à modifier. De même, l’isolement et l’adaptation forcée signifiait qu’il fallait des vétérans nombreux dont la silhouette soit compatible avec les premiers, mais assez différente pour qu’on les distingue bien. Je suis donc parti au départ dans deux directions :

– Un garde de base réalisé à partir d’un archer elfe de Warhammer.

– Un vétéran converti par l’ajout d’un manteau sur un cadien en plastique.

Ultérieurement, à mesure que s’affinait la description de Teth VI et des populations qui y vivaient, j’ai été amené à ajouter à ces troupes des soldats des milices locales qui pouvaient tout aussi bien faire fonction d’alliés pour mes Soeurs de Bataille que de cadets adjoints au IIème Sélénia. Les figurines ont été obtenues par une simplification de l’uniforme des Cadiens en plastique :

Dans tous les cas, l’équipement du soldat et son armement restent classiques : c’est Cadia qui arme les troupes séléniennes et le matériel a été plus ou moins adapté aux conditions locales avant le départ des troupes pour Teth et livré en plusieurs lots disparates comme le font toutes les Intendances de l’univers connu, aussi bien aujourd’hui que dans le quarantième millénaire! Ceci est censé expliquer des variations dans les couleurs de ces équipements : gris, vert ou sable qui ont pour but de varier un peu l’aspect des figurines.

L’aspect esthétique et historique ayant été fixé, l’armée elle-même qui avait été prévue au départ pour ne constituer qu’un contingent d’appui à une force de Space Marines ou de Soeurs de Batailles, a assez rapidement pris de l’extension pour atteindre d’abord son autonomie vers 1500 point, il y a quatre ou cinq ans, pour être  aujourd’hui portée à  plus de Six mille points en configuration Apocalypse, c’est à dire avec le Baneblade. La liste a également été peu à peu équilibrée dans ses différentes composantes de manière à offrir le maximum de possibilités tactiques et de souplesse dans l’emploi des figurines disponibles. Je dois dire que c’est mon fils qui s’est investi depuis des années dans le travail compliqué de l’homogénéisation et qui est parvenu à discipliner en partie mes pulsions modélistes anarchiques, en me fournissant des listes détaillées des travaux à finaliser pour que nous puissions disposer d’une force réellement jouable.

Le 2ème Sélénia

La liste au 25/06/2016


L’état-Major et ses unités subordonnées

Les moyens d’état-major sont regroupés autour commandant Illescu, accompagné de l’étendard de la compagnie et de ses conseillers. Il est naturellement possible de leur adjoindre des armes spéciales ou lourdes prélevées sur les stocks de la troupe en fonction des besoins.

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Cette unité a été beaucoup développée ces dernières années avec l’idée de pouvoir aligner deux QG complets avec leurs conseillers, leurs médics etc. On a donc deux officiers supérieurs :

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Le colonel Bargonzolli est depuis de très longues années le maître absolu du deuxième Sélénia, c’est très largement lui qui a permis la survie du régiment de part ses qualité de tacticien et de diplomate, mais aussi du fait d’un pragmatisme et d’une capacité d’adaptation assez unique chez les officier impériaux.

capitaine04Le commandant Illescu, CO2 du régiment dont la figurine a été refaite en 2011 pour proposer un personnage plus imposant et plus en phase avec la notoriété du personnage qui est quand même le vétéran de mes séléniens sur Teth puisqu’il a commandé le premier détachement débarqué sur la planète.

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Un régiment de la Garde ne se conçoit pas sans commissaire et le deuxième Sélénia peut compter sur la poigne sans faille du Seigneur commissaire Vincenze. Vincenze et Bargonzolli se connaissent et travaillent ensemble depuis des années sans nombre si bien qu’ils sont comme l’avers et le revers d’une même médaille, partageant les décisions les plus hétérodoxes en apparence mais veillant avec une même ferveur jalouse sur les destinés du Deuxième Sélénia et sur l’honneur de son drapeau.

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Les unités d’élite

kasr05Les troupes d’élite ont longtemps manqué dans l’organigramme du régiment, mais l’arrivée de la Valkyrie, a conduit au recrutement d’une unité de troupes de choc pour renforcer les possibilité de projection tactique. L’histoire de cette escouade est complexe puisqu’il semble qu’elle ait à l’origine été formée à partir des milices de Viridias par les Marines des Sons of Vulcain.

Les troupes

L’ossature du détachement consiste naturellement en trois pelotons d’infanterie classique à deux escouades chacun, et sont ordinairement appuyés par trois armes de soutien généralement un mélange de bolters lourds et d’autocanons. L’effectif est suffisant normalement pour permettre de jouer sur le schéma en constituant par exemple deux pelotons de trois escouades. Comme il est rare de jouer avec plus d’infanterie, il y a maintenant un moment que cette composante ne se développe plus, sauf dans des détails.

Les état-majors de pelotons sont commandés par un sous-lieutenant ou un lieutenant vétéran et l’escouade commandement est toujours pourvue de radios pour les liaisons avec le commandement.

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De part l’histoire même du régiment, les vétérans sont nombreux et se reconnaissent à une tenue qui tend à s’écarter progressivement du règlement.

Comme il est toujours difficile d’obtenir des renforts directement de Sélénia, le commandant Illescu a enrôlé des forces de la milice locale, mais leur entraînement laissant à désirer, il sont considérés comme des cadets par le reste des troupes. A terme cette unité devrait être renforcée par les figurines nécessaires à en faire un vrai peloton en cas de besoin.

Les armes d’appui sont formées de quatre batteries regroupant les moyens antichars et de soutien.

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Comme d’ordinaire dans la Garde Impériale, le VCBI le plus courant est la Chimère, même si les engins du IIème Sélénia sont le plus souvent des conversions obtenues par le transfert d’une caisse blindée de Chimère sur un chassis de TRC38. Le peloton compte normalement trois Chimère, même si la plus ancienne est depuis longtemps indisponible pour remise à niveau.

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Les deux autres ont bénéficié cette année d’une refonte partielle avec ajout d’une lame bulldozer, d’un missile traqueur et d’un projecteur histoire d’avoir effectivement les options disponibles..

L’attaque rapide

L’attaque rapide s’est progressivement développée dans la mesure où elle correspond parfaitement à l’idée que je me fais d’un régiment écartelé par des missions contradictoires sur un espace trop vaste. Certes les nouveauté de la V6 du jeu ont porté un rude coup à certaines de mes unités préférées comme la cavaleire, mais qu’importe : c’est l’esprit qui compte!

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Le soutien mobile et la reconnaissance reposent d’abord sur un escadron de quatre sentinelles tropicalisées, qui ont reçu un habitacle fermé mais qui ne comptent normalement pas comme des sentinelles blindées. Comme il s’agit de modèles anciens, l’armement disponible s’est longtemps limité à des multilasers et à des autocanons, mais les appareils ont enfin subi cette année une refonte complète qui a permis de leur offrir une gamme complète d’options.

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L’usage de la cavalerie correspond bien à la nécessité d’avoir à utiliser les ressources locales faute de transports blindés en assez grand nombre. J’aime beaucoup cette unité au point que je prévois de lui ajouter assez de figurines pour pouvoir déployer deux groupes complets même si j’ai plus de mal à leur trouver un emploi efficace dans la nouvelle version de la règle, ce qui les a fait passer un peu en arrière plan.

Le matériel moderne n’est pas totalement absent, puisque les Séléniens peuvent compter sur l’appui d’un Hellhound de dernière génération dont l’équipement est modulaire selon les missions.

Valk01Quoique limité, le soutien aérien n’est pas négligeable non plus, il est représenté par un « Gerfaut », version produite à partir d’une base civile de la célèbre Valkyrie. L’appareil est utilisable aussi bien dans sa configuration de base que dans sa variante antichar dite « Vendetta ».

Le soutien lourd

Dernière composante à avoir été complété, le soutien lourd a lui aussi pris une ampleur considérable qui correspond largement à un désir un peu compulsif de disposer d’au moins un exemplaire de CHAQUE soutien possible… Et ils sont nombreux!

A tout seigneur tout honneur, il est d’abord constitué de trois chars Leman Russ d’origine différente :

 Le plus ancien est un LR1bis, variante inhabituelle produite sur Sélénia à l’époque où il fallait à tout prix palier l’interruption du flux logistique venu de Cadia au plus fort de la campagne de Céracuse.

Un Leman Russ classique vétéran de la campagne de Teth.

Un démolisseur récent livré depuis le rétablissement du flux logistique.

L’artillerie classique est représentée d’abord par un Basilik modèle Teth VI, issu d’une conversion locale consistant à embarquer un canon tracté sur un chassis chenillé de type TRC.

griffonP02Un appui plus spécialisé est obtenu par un mortier lourd Griffon qui est comme souvent le résultat de la récupération d’anciennes pièces d’artillerie embarquées à bord d’un transport amphibie construit sur un châssis de TRC.

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Le développement de la menace aérienne a aussi nécessité le renforcement des moyens de DCA longtemps limités à des improvisations sur base de camion VTL ou de TRC. Les atelier régimentaires ont donc développé localement un système lourd assez proche de l’Hydre impériale.

manticoreP_05En cas de besoin, le régiment peut compter aussi sur une Manticore montée sur le même type de châssis que l’Hydre, sans qu’il soit vraiment possible de savoir qui est dérivé de qui!

Les ajouts

A ces unités de base sont venus s’ajouter toute un flotte d’engins plus marginaux, soit totalement imaginaires soit tirés des listes de Forgeworld, qui sont utilisés pour les parties d’Apocalypse quand ce n’est pas simplement pour donner un peu de corps (et de décor) au régiment. Je dois dire que ce sont les projets de ce genre qui ont le plus tendance à m’attirer même si j’essaie de rester à peu près sérieux dans l’exercice.

A tout seigneur tout honneur, le régiment a récupéré et remis en état une carcasse de Baneblade rendue par les sables de Teth. Personne ne sait d’où provient cette relique précieuse et les Séléniens répugnent clairement à fournir quelque information que ce soit à son sujet.

Dernier arrivé mais toujours dans le genre pesant : un Colossus modèele Teth a fait son apparition lors de certaines batailles, sans que l’on parvienne à connaître réellement son origine…

Plus modestement le soutien antichar est renforcé par un Destroyer utilisable également en Thunderer pour le combat rapproché.

Un tracteur Atlas permet le dépannage lourd et l’entretien courant des blindés Séléniens, il est lui aussi issu d’une conversion locale probablement réalisée à partir d’un châssis réformé.

Le tracteur chenillé TRC38 est certainement le véhicule le plus typique du IIème Sélénia. il s’agit un véhicule logistique dont la robustesse et la versatilité ont permis la transformation en engins de combat aussi divers que la Salamandre ou le Basilik. Si l’on excepte les Léman Russ trop lourds, la quasi-totalité des blindés de soutien employés sur TethVI utilisent son châssis.

Le camion léger VTL est issu lui-aussi des ressources locales, puisqu’il s’agit de véhicules miniers adaptés à diverses missions tactiques ou logistiques : transport, reconnaissance, radio, artillerie portée etc.

Cette liste ne clôt pas l’état d’effectif du IIème Sélénia, plusieurs véhicules ou unités sont prévues et parfois déjà à des stades plus ou moins avancés de réalisation, mais dans la mesure où l’unité est largement opérationnelle dans l’état actuel des choses, les compléments se font désormais à une allure plus lente…