Challenge d’écriture n°44 – Khellendros

Résultats

  • Originalité : 6.8/10
  • Écriture : 6.4/10

Les Commentaires des votants

Goût de l’image, sens du décor… après une demi-page, le pari d’emmener le lecteur dans un univers d’une riche diversité me semble réussi. Plus loin, on prendrait presque le risque de s’ébouillanter pour toucher du doigt les trésors de Castor ! Et puis non, finalement, quand elle prend l’apparence d’un monstre aux yeux multiples !
Quelques lourdeurs de style (cf « cette particularité d’être plus volontiers… » « qui
n’avaient que pour seul attrait » )
L’ingéniosité d’avoir conçu une telle planète m’a séduit.
J’ai regretté par contre l’absence de pirouette (c’est le cas de le dire) justifiant le brusque renversement de situation.
J’ai trouvé la déclinaison du thème mythologique habile.
Un détail m’a chiffonné : « s’enflamment au premier rayon de Léda » : le mot ‘premier’ suggère une alternance jour/nuit qui n’a justement pas lieu sur la planète immobile.
Un autre encore : contradiction entre la référence aux « continents » de Pollux, puis juste après, la mise en doute qu’il y ait une croûte terrestre.
Voici des remarques qui n’engagent que moi et rappellent la limite subjective de toute critique :
« la bleutée » en substantif : bof !
« les hommes faits » : l’expression vieillie m’évoque plus les rats et le camembert que la maturité.
J’ai trouvé la notion de Ceinture habitable un peu confuse, sans doute parce qu’évoquée deux fois telle quelle avant d’être enfin explicitée. J’ai été surpris d’imaginer une largeur aussi infime (centaines de mètres ?).
La répartie du Professeur s’achevant par « Cette planète ne mérite pas ça… » m’a doublement laissé sur ma faim. Difficile de croire que le savant fasciné refuse d’assister au phénomène de ses propres yeux, et qu’entend-il par là ? La planète semble muter et non se détruire.
Bref, une nouvelle agréable malgré quelques grincements.

La première phrase au présent et la deuxième au passé, ça la fout un peu mal.
 » qui n’avaient que pour seul attrait leur composition en minerais  »
Qui n’avaient pour seul attrait que leur composition en minerais ? Je trouve ça moins étrange à l’oreille personnellement.
« peut-être il y avait-il une croûte de terre  »
Un « il » en top, mon ami.
Ca c’est bien, ça. j’en serais presque venu à l’aimer la petite Gemini, et puis j’aime bien ce qui est cristallin.
Par contre, j’ai un petit problème. L’inversement qui arrive à la fin, il est dû au F.A.U.C.H ou c’est naturel ? Nan, parce que la phrase du professeur est quand même super tendancieuse. Une planète ne mérite pas sa rotation ? WEIRD !

Un très bon concept de planète extrême qui m’a séduit mais le texte est désservi par une mise en place assez lourde rehaussée de tournures compliquées.
La deuxième partie devient sur la fin finalement plus intéressante que le début, dommage que tu n’ai pas réussi à ‘m’embarquer’ dès le départ.

C’est quoi l’histoire ? Beaucoup de descriptions mais rien de bien accrocheur. A peine cette rotation qui tombe comme si il avait fallu trouver qqchose pour conclure.
Et pourquoi etlle tourne d’ailleurs ?
Les termes hémisphères est et ouest sont mal choisi et peu parlant. J’aurai préféré la face éclairée et la face obscure. Plus classique mais plus compréhensif.

L’idée d’un monde immobile, coupé en deux tel le ying et le yang m’a bien plu, même si j’ai regretté la façon dont elle a été exploitée. Le texte est bien écrit, peut –être un peu long. Mais il n’y a pas de réelle histoire à mon sens et il manque un pourquoi essentiel :  En quel honneur ont-ils décidé de faire bouger Gemini?

L’originalité du texte tient surtout en la description de ce monde (quasi) immobile qui est fort bien décrit. Toutefois, deux remarques : la première étant que j’ai eu du mal à distinguer une hémisphère Est et une hémisphère Ouest. Pourquoi ne pas avoir parlé d’une hémisphère éclairée et d’une hémisphère cachée ou sombre ?
Deuxième remarque : je suis resté sur ma faim.

Un démarrage laborieux :
Une coquille à la première phrase, ça fait mal : demande => demanda le professeur.
Des tournures très lourdes au paragraphe suivant pour faire apparaître la planète dans un genre cinématographique. C’est un peu raté. Cette lourdeur se retrouve à la description des hémisphères Est et Ouest, que tu juxtaposes au terme Equateur (le vaisseau se tenait au dessus de l’équateur et embrassait l’hémisphère Est et Ouest), ce qui est assez troublant.
Une fois cette mise en situation moyenne réalisée, on arrive dans la très bonne partie du texte : la description des deux hémisphères. C’est poétique, avec un joli champ lexical et des images assez frappantes qui laissent rêveur. Je regrette quelques répétitions (Il arrivait ; Cela finit par…)
L’idée des Dioscures est bonne, même si j’avoue ne pas voir le lien entre la mortalité et Castor.
J’aime beaucoup la scène du pivotement de la planète, même si j’aurai aimé en connaître la raison. Et la phrase Castor devenait Pollux… est magistrale !

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