Prospéro brûle

Complément à l’article publié le 22 novembre 2011

fr-prosperoL’Hérésie d’Horus, tome XV.

L’Empereur a sombré dans la plus noire des colères. Magnus le Rouge, primarque des Thousand Sons, a commis une terrible erreur qui met en danger la sécurité de Terra elle-même. L’Empereur n’a pas le choix : il charge Leman Russ, primarque des Space Wolves, d’arrêter son frère sur Prospéro, le monde natal des Thousand Sons.

Il ne sera pas facile de faire plier cette planète peuplée de sorciers, mais Russ et ses Space Wolves ne se découragent pas facilement.

Ivre de rage, Russ est déterminé à traîner Magnus devant la justice et à provoquer la chute de Prospéro…


Prospéro brûle
Auteur : Dan Abnett
Éditeur : Black Library (21 octobre 2011)
Intérêt dans l'univers : ?????

Commentaire d’Atorgael

?????

Le début du livre est assez long, voire obscur par moment. Tous les voyages oniriques, les retours dans le passé mélangés à une pluie de noms et de termes spécifiques ont presque failli me noyer. Mais heureusement que j’ai réussi à surnager pour passer à la suite.

Ce livre est l’occasion de découvrir la 6ème légion de l’Empereur : les Space Wolf. Guerriers brutaux considérés comme des animaux plus que comme des humains, ils sont cependant bien plus que cela. Tout au mong du livre, on va croiser toutes les références possibles aux Viking et autres guerriers nordiques plus ou moins légendaires, ce qui n’est pas pour déplaire. On découvre ainsi une véritable communauté de guerriers très différente de celles déjà rencontrées lors des précédents livres décrivant les autres légions.

Abnett s’amuse beaucoup tout au long du livre avec le mystère qui plane sur son personnage principal, un éminent membre du conservatoire qui se retrouve sur Fenris à vouloir y étudier la 6ème légion. Ça ne se passe pas comme il l’avait prévu et le voila embarqué dans des luttes de pouvoir et d’influence dont l’œil du cyclone se trouvera sur Prospéro.

Comme on le sait, les Thousand Sons sont des adeptes de la magie interdite par l’Empereur (cf Un millier de fils), la punition envers Magnus et ses guerrier sera donc sans appel et ce sont les Space Wolf qui sont chargés de l’appliquer.

Mais avant d’en arriver là, on aura passer les 4/5ème du livre à démêler tout cela.

Alors, oui j’ai adoré ce livre pour les Space Wolf, leur façon de voir la guerre et leur rôle dans la grande croisade.

La dernière partie du livre qui raconte la bataille sur Prospéro est digne des sagas épiques racontées par les Skjalds, un grand moment qui termine en point d’orgue ce récit.

Commentaire de Rendar

?????

A la suite du concile de Nikea et de la trahison des Thousand Sons, la légion des Spaces Wolves va être lâchée sur Prospero pour y semer la désolation. Connus pour être des Astartes rustres, barbares et sans finesse, les loups sont pourtant bien loin de l’image que tous se font d’eux.

C’est ce qu’un notable de Terra va découvrir en atterrissant en catastrophe sur Fenris et en étant pris en charge au sein du chapitre. Il va alors devenir un témoin très privilégié de la raison d’être des Space Wolves et du cheminement des évènements jusqu’à l’inévitable massacre d’une autre légion Astartes.

Contrairement à ce qu’on pourrait attendre de prime abord, ce roman n’est pas du tout centré sur les combats de Prospero contre les Thousand Sons, c’est même anecdotique dans la totalité du livre alors que c’est l’un des évènements majeurs de l’Hérésie.  Le livre nous plonge totalement dans la vie des loups, leurs coutumes, leur philosophie et amène de manière très originale de nouveaux éléments. On y découvre également un personnage attachant et riche dans un rôle contradictoire d’allié/traître très bien mis en scène.

J’ai trouvé le démarrage très lent et assez confus avec de nombreux allers/retours temporels qui perdent le lecteur. Mais une fois l’ensemble révélé, j’ai adoré ma lecture. On y croise une belle brochette de héros de tous genres (Astartes, Custodes, Sœur du silence, Primarque) le tout enrobé d’un très bon style et de pleins de détails qui font de ce livre une réussite et un récit très riche.

Une réponse le “Prospéro brûle

  1. En tous points d’accord avec Rendar. Il faut s’accrocher au début pour suivre l’histoire mais on est vite pris pas l’action et l’on a envie de découvrir ce qui se cache derrière tout çà.