Challenge d’écriture n°24 – Texte n°3

Résultat

3ème au classement général.

  • Note finale : 14.8/20
    • Originalité : 7.3/10
    • Écriture : 7.4/10

Commentaires des votants

J’ai beaucoup aimé. Une histoire forte portée par de bons mots. A la fois simple et originale. Peut-être que la première transition d’époque était un peu rude.

Autant le dire tout de suite, je n’ai pas aimé du tout. Pas d’unité de temps ni de lieu, une histoire peu enthousiasmante et quelques fautes d’orthographe.

Bon style, très bien écrit. Idée sympa, sans brûler les planches, mais le sujet soulevée est intéressant.

J’ai beaucoup aimé ce côté uchronique (ou dystopique?), d’autant plus qu’il ne passe pas devant la description du personnage. Les deux aspects se servent mutuellement en fait. Beau boulot.

Voilà un texte à la philosophie radicalement opposée au mien (le texte 9)… le héros découvre ici une raison d’être, dans la guerre pour sa patrie. Je laisse de côté mes convictions personnelles, ce n’est pas le sujet ici et ne traite donc que de la forme et non du fond « militariste/militantiste ». Étrangement, la qualité d’écriture est assez inconstante :
– le début, je l’ai trouvé très banal dans sa narration d’une énième scène de guerre, autant dire que leur armistice a été mon armistice également : ouf ! on passe à autre chose que les habituels PAN PAN … le côté guerre contre les Mexicains est exotique mais pas totalement improbable, au bout du compte. On s’y fait vite. Cette histoire de néo-Mayas est assez tordue pour en devenir crédible… l’Homme a tellement d’imagination lorsqu’il s’agit de trouver des raisons ou des moyens de mettre sur la gueule de son voisin ! Bref, pas totalement à jeter mais pas assez impliquant. Difficile de prendre parti pour ou contre le héros à ce moment-là…
– le milieu est agréable à lire, bien que parfois un peu confus puisque pris en étau entre la description de la joie de redécouvrir son individualité et celle de l’état dépressif post combat (bizarre, cette envie de n’être que la partie d’un tout… je ne m’y ferai jamais. Pourtant, tu le décris bien mais je continue à trouver ça absurde. Enfin, soit, on ne se refait pas !), cet effet sert le texte puisqu’il plonge le lecteur dans les mêmes doutes que ceux du héros. Sans doute aucune le passage le plus réussi stylistiquement ! On y découvre, en plus, un être que la guerre a fragilisé, devenu instable, limite dangereux et qui ne trouvera, l’on s’en doute (et tu le confirmes), son salut que dans une autre guerre. Ca pourrait donc être un plaidoyer anti-militariste où seuls des inconscients ou des psychopathes s’engagent dans l’armée (car admettons que ton main character est bien perturbé lors de son second engagement) mais… non… comme on va le voir.
– la fin… « army, sweet army »… eurgkh ! La moins bonne partie, subjectivement et objectivement.
Subjectivement, ça a été fait mille fois, le gars conditionné au combat qui ne parvient à se réaliser que par l’encastrement de poings à la gueule… le milieu de ton texte avec sa psychologie torturée méritait selon moi une fin moins monolithique, moins « Sans aucune hésitation », comme il le dit lui-même.
Et objectivement, autant le milieu possède sa propre griffe, son style, autant la fin est écrite comme une blague Carambar. Dommage. Je sais que cette critique est un peu longuette et parfois rude mais je tenais à dissocier mon avis sur le milieu (plutôt bon) de ce que je peux dire du reste. J’aime ton écriture quand tu t’appliques. Par contre, à moins d’avoir vraiment le don d’écrire des dialogues poignants, il vaut souvent mieux éviter autant que possible le discours direct, tant qu’il n’est pas vital…

Début qui laisse présager le pire, mais au final tout se rattrape. Anticipation intéressante présentée en filigrane, côté psychologique… bien joué.

Une uchronie! Ça change agréablement. Le texte est vif et sans bavures, il aurait pu se finir classiquement sur “nous avions vaincu” mais non, il repart d’un 2e souffle vers une conclusion excellente.

Les commentaires sont clos.